Créé sur Kamino, sous le matricule CC-5576-39, à partir du patrimoine génétique du Mandalorien Jango Fett, Gregor fut sélectionné pour suivre l'entraînement ô combien difficile des Commandos de la future Brigade des Opérations Spéciales de la Grande Armée de la République assurée par les Sergents Cuy'val Dar. Selon les informations disponibles à son sujet, à l'issue de sa formation il se vit confier le commandement du Groupe Foxtrot qui se retrouva rattaché au 212ème Bataillon d'Attaque du 7ème Corps Aéroporté du Commandant Maréchal Cody et du Haut Général Jedi Obi-Wan Kenobi.

Amnésie

Environ deux ans après la Première Bataille de Geonosis, le militaire et ses frères furent envoyés repousser un assaut de la Confédération des Systèmes Indépendants dirigé contre Sarrish. Aux termes de l'affrontement, le nom de Gregor intégra la longue liste des disparus. Cependant, le soldat d'élite avait survécu au chaos et était parvenu à quitter la planète à bord d'une navette qui s'écrasa dans de mystérieuses conditions sur Abafar. Un monde désertique des Territoires de la Bordure Extérieure où se trouvait des gisements de Rhydonium exploités par les sécessionnistes. A cause du crash, il perdit la mémoire et fut « secouru » par le Sullustéen Borkus qui n'eut aucun scrupule à profiter de la situation pour l'employer à moindre coût en tant que plongeur dans son restaurant, le Power Sliders. Il passa ainsi sans s'en rendre compte du statut de défenseur de la République à celui d'esclave. Même si sa vie, d'un certain côté, n'était pas bien différente auparavant...

Contre toute attente sa condition peu enviable allait prendre une nouvelle tournure lorsqu’il rencontra le Colonel Meebur Gascon en allant vider un seau de restes à la poubelle. Le Zilkin, placé à la tête de la D-Sqaud par le Conseil des Jedi, avait été chargé quelques jours plus tôt de s'infiltrer à bord du Dreadnaught Séparatiste d'Aut-O, avec R2-D2, QT-KT, M5-BZ, U9-C4 et WAC-47, afin d'y dérober un Module de Cryptage. Malheureusement, malgré la réussite de l'opération, leur transport avait été gravement endommagé lors du voyage retour vers Coruscant par une pluie de comètes et s'était écrasé à la surface d'Abafar. L'unité de combat cherchait désormais un moyen de repartir. A la vue de Gregor, le non-humain crut aussitôt qu'il avait affaire à un clone en mission d'infiltration, avant de se rendre compte qu'il était devenu amnésique. Visiblement troublé par sa rencontre avec l'officier, il posa des questions à la fin de son service, en vain, à Borkus au sujet de la GAR et de son passé.

Restant seul avec ses interrogations, il gagna son appartement miteux infesté de vermines. Une fois chez lui, D2 projeta à son attention, par un soupirail, une image tridimensionnelle du Capitaine Rex de la 501ème Légion. Le Commando se « reconnut » aussitôt en CC-7567 et ne tarda à retrouver des brides de souvenirs quand Gascon lui rappela une partie de ses états de service grâce aux données de sa puce d’identification logée dans son poignet. La simple évocation de Sarrish fit resurgir en lui de douloureux moments. Ce choc émotionnel soudain s'avéra être le déclic nécessaire à la résurgence de sa véritable identité.

Gregor face à l'hologramme de Rex.

Identité retrouvée

Borkus : C'est ça que vous cherchez ?

Gregor : Mon uniforme ! Mon équipement !

Vous saviez depuis le début qui j'étais et vous ne me l'avez pas dit. Pourquoi ?

Borkus : Je me fiche complètement de qui tu étais. Tu travailles à la plonge maintenant. Et tu m'es redevable de t'avoir secouru à la suite du crash. Que tu le veuilles ou non, ta vie m'appartient, Gregor.

Gregor : Vous ne m'avez pas sauvé, vous avez fait de moi un esclave. J'ai passé mon temps à trimer dans ce trou à rat, sous vos ordres alors j'aurais pu me battre pour la République. Rendez-moi ma vie !

Fermement décidé à reprendre son destin en main, Gregor se rasa la barbe et coupa ses cheveux puis il partit à la recherche de son Armure Katarn et de son Fusil Blaster DC-17m au Power Sliders en compagnie de ses alliés, sans remarquer que Borkus jouait au espion.

Le Sullustéen les surprit volontairement dans son établissement en apportant avec lui une cantine pleine d'équipement. Estimant que CC-5576-39 avait une dette envers lui, il s'amusa à le tourner en dérision, considérant qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même. Les droïdes astromechs mirent rapidement un terme à son petit jeu en l'immobilisant avec leurs filins. Cela ne l'empêcha pas d'essayer de les atteindre moralement en déclarant que les Séparatistes chargeaient actuellement une Navette d'Attaque de classe Nu volée de boites de Rhydonium destinées à détruire un Star Destroyer Venator stationné en orbite. Seulement, la vérité était un peu plus complexe. Les sbires du Comte Dooku ne comptaient pas vaporiser le vaisseau capital, également capturé, ici mais l'expédier contre la Station Spatiale Valor à bord de laquelle allait se dérouler la Conférence sur la Stratégie de la République. Le transport servait donc juste à acheminer le combustible dans les hangars du bâtiment de la Flotte de l'Open Circle devenu une bombe mobile dévastatrice.

Le Capitaine Gregor en action.

De manière à permette à la D-Squad de s'emparer de l'appareil, il élimina adroitement sur le site de chargement des dizaines d'adversaires en se servant astucieusement des conteneurs plein de combustible. Dès que les automates et Gascon furent hors de danger, il les poussa à partir sans lui et leur fit la promesse qu'il parviendrait à rentrer par ses propres moyens. Face à des vagues successives de machines à tuer, le Capitaine Gregor redoubla d'efforts jusqu'à provoquer une énorme explosion. Nul ne sait encore à ce jour si le héros put tenir son engagement...

Gregor : Ce fut un honneur de servir sous vos ordres, Colonel.

Meebur Gascon ; R2 a raison, on peut faire demi-tour et venir vous chercher.

Gregor : Ne vous en faites pas pour moi. Vous m'avez aidé à me rappeler qui je suis. J'arriverai à rentrer chez moi. Promis. Partez maintenant !

WAC-47 : Où est Gregor ? Où est Gregor ?

Meebur Gascon : Il fait ce que tout clone ferait, sauver les vies de ceux qu'il ne connaît à peine.