Originaire d'Abafar, un monde aride des Territoires de la Bordure Extérieure où se trouvaient des gisements de Rhydonium, Borkus était le propriétaire du restaurant Power Sliders. Malgré l’apparence peu reluisante et l'hygiène douteuse de l'établissement localisé dans la petite ville de Pons Ora, la qualité de la cuisine proposée suffisait visiblement à attirer assez de clients pour subvenir à ses besoins financiers. Environ deux ans après le début de la sanglante Guerre des Clones qui apposait la République Galactique à la Confédération des Systèmes Indépendants, le non-humain sauva le vie du Capitaine Gregor, un Commando de la Brigade des Opérations Spéciales, qui s'était écrasé sur la planète au lendemain de la Bataille de Sarrish. Profitant de l'amnésie du leader du Groupe Foxtrot, il cacha sa cantine contenant son barda et lui « offrit » un emploi de plongeur, ou plutôt d'esclave, à moindre coût. Ain de le garder sous son contrôle, il devrait juste veiller à ce qu'aucun événement déclencheur ne vienne réveiller sa mémoire.

Monsieur Borkus.

Seulement les problèmes commencèrent quand un étranger se présentant comme étant le Colonel Meebur Gascon de la Grande Armée de la République franchit les portes de l’estaminet pour commander à manger. Le Zilkin, placé à la tête de la D-Sqaud par le Conseil des Jedi, avait été chargé quelques jours plus tôt de s'infiltrer à bord du Dreadnaught Séparatiste du Super Droïde Tacticien Aut-O, avec R2-D2, QT-KT, M5-BZ, U9-C4 et WAC-47, pour 'y dérober un Module de Cryptage. Malheureusement, en dépit de la réussite de la mission, leur Navette Maxillipede avait été gravement endommagée lors du voyage retour par une pluie de comètes et s'était crashée dans le désert du Néant. L'unité de combat cherchait désormais un moyen de repartir. Couteau en main, le maître des lieux se montra très menaçant envers l'indésirable visiteur et le poussa sans ménagement vers la sortie. Mais, fruit du hasard, en allant vider un seau de restes à la poubelle, Gregor croisa finalement la route de l'officier qui pensa aussitôt avoir affaire à un soldat en mission d'infiltration, avant de prendre conscience de sa pathologie. Visiblement troublé par cette rencontre, CC-5576-39 posa des questions à la fin de son service, en vain, à son patron au sujet de la GAR et de son passé.

Restant seul avec ses interrogations, il gagna son appartement où les Républicains projetèrent à son attention, par un soupirail, une image tridimensionnelle du Capitaine Rex de la 501ème Légion. Le Commando se « reconnut » aussitôt en CC-7567 et ne tarda à retrouver des brides de souvenirs quand Gascon lui rappela une partie de ses états de service grâce aux données de sa puce d’identification logée dans son poignet. La simple évocation de Sarrish fit resurgir en lui de douloureux moments. Ce choc émotionnel soudain s'avéra être le déclic nécessaire à la résurgence de sa véritable identité. Décidé à reprendre son destin en main et à aider l'escouade à quitter Abafar, il se mit en quête de son Armure Katarn et de son Fusil Blaster DC-17m au Power Sliders aux côtés de ses alliés, sous le regard inquisiteur du Sullustéen.

Borkus, neutralisé par les astromechs de la D-Squad.

Ce dernier les surprit volontairement en apportant avec lui la caisse d'équipement. Estimant que le militaire avait une dette envers lui, il s'amusa à le tourner en dérision. Les astromechs mirent rapidement un terme à son petit jeu en l'immobilisant avec leurs filins. Cela ne l'empêcha pas d'essayer de les atteindre moralement en déclarant que les Séparatistes chargeaient actuellement une Navette d'Attaque de classe Nu volée de boites de Rhydonium destinées à détruire un Star Destroyer Venator stationné en orbite. Toutefois, la vérité était un peu plus complexe. Les sécessionnistes ne comptaient pas vaporiser le vaisseau capital, également capturé, ici mais l'expédier contre la Station Spatiale Valor sur laquelle allait se dérouler la Conférence sur la Stratégie de la République. Le transport servait donc juste à acheminer le combustible dans les hangars du bâtiment de la Flotte de l'Open Circle devenu une bombe mobile dévastatrice. Laissant derrière lui un Borkus amer pieds et poings liés, le groupe partit affronter le danger.