Kit Fisto était un amphibien Nautolan de la planète aquatique, Glee Anselm. Comme tous les natifs de la planète, il portait des tentacules crâniennes qui lui servaient de récepteurs très puissants, lui permettant de détecter les changements d'expressions et de comportements selon la quantité de phéromones émises dans l'air ou l'eau. C'était aussi, et surtout, un très bon nageur qui utilisait ses qualités de Jedi pour prendre l'avantage dans les monde aquatiques. Il utilisait, entre autres, une technique de Force qui lui permettait de manipuler les mouvement de l'eau, pour attaquer ou se défendre. Un Maître Jedi de renom comme Kit Fisto se devait d'élever un élève au rang de Chevalier Jedi. Il prit donc une Mon Calamari du nom d'Eerin Bant, élève de la défunte Maître Tahl, comme Padawan. Fisto fut aussi l'un des co-leader, avec Belsed-Qan Idan, de la force de frappe Jedi lors de l'attaque contre les pirates Iridium dans le secteur d'Atravis. Durant la Guerre des Clones, il fut l'un des rares Jedi à survivre à la Bataille de Geonosis. Palpatine le nomma général et Kit Fisto partit sur Mon Calamari avec son apprentie pour combattre les Forces Séparatistes menées par les ennemis des Mon Calamari, les Quarrens. Après avoir remporté une victoire aisée, il se rendit sur Devaron puis sur Ord Cestus. Il était aussi l'un des rares amis de la jeune Aayla Secura, pour qui il avait une profonde affection.

La mission suivante pour Kit Fisto fut celle sur Ord Cestus. Il devait entraîner un groupe de guérilleros, des paysans de Cestus, avec l'aide d'un Commandos de clone commandé par Nate, alias Jangotat. La mission se déroulait pour le mieux, jusqu'au moment où Asajj Ventress arriva sur la planète. Kit Fisto devait se faire passer pour un Jedi Noir et convaincre les Cinq Familles dirigeantes d'Ord Cestus qu'elles étaient menacées par le Comte Dooku. Après un faux combat contre Obi-Wan Kenobi, Kit Fisto pensait que le plan avait réussi. Mais c'était loin d'être le cas. En fait, Ventress avait enregistré la scène en se dissimulant dans la Force. Kit Fisto avait été vu en compagnie de clones, dont l'un était censé avoir été tué par Kenobi. G'Mai Duris ne supporta pas la "trahison" de Kenobi et lui ordonna de retourner sur Coruscant. Plus rien ne devait retenir les Jedi puisque la mission diplomatique avait échoué.

En compagnie de son collègue Jedi, des clones et des guérilleros du Vent du Désert, Kit Fisto devait saboter l'usine de construction des TJ, des Droïdes Tueurs de Jedi. Ventress les retrouva, et se confronta aux deux Jedi. Fisto, utilisant à merveille la Forme I du combat au Sabrelaser, avait pourtant un léger avantage sur son adversaire. Cette dernière ne se laissa pas maitriser aussi facilement, et malgré les efforts héroïques du Maître Jedi pour capturer la Jedi Noire, elle réussit à s'enfuir d'Ord Cestus.

Les exploits de Kit Fisto furent cette fois-ci remarqués. Il accéda au rang de Maître Jedi du Conseil et fut habilité à prendre des décisions pendant la Guerre des Clones. Après la Première Bataille de Coruscant, qui marqua la fin de la Guerre des Clones et la défaite des Séparatistes, Palpatine ne devait plus conserver ses pouvoirs. Mace Windu voulut alors l'arrêter pour mettre fin à ses agissements du Côté Obscur, car Darth Sidious n'était autre que Palpatine. Kit Fisto accompagna Windu, tout comme Agen Kolar et Saesee Tiin. Une fois dans le Bureau du Chancelier, Darth Sidious se jeta sur les Maîtres Jedi : Kit Fisto vit de ses yeux les Maîtres Kolar et Tiin mourir, sans avoir vraiment le temps de se rendre compte de ce qu'il se passait. Palpatine trancha net sa tête, qui alla trôner sur son bureau tout le long de l'affrontement entre Windu et Sidious. Anakin, lorsqu'il pénétra dans le Bureau du Chancelier Suprême, découvrit la tête de Maître Fisto et comprit à ce moment-là ce qui se passait.

Note : dans le film la Revanche des Sith, Kit Fisto n'est pas décapité comme indiqué dans le roman qui constitue la première source officielle, mais tué d'un coup de sabre au niveau du torse. On peut supposer que le film a préféré éviter de mettre en scène la décapitation.