Régiment Hell's Hammers
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Tu peux faire confiance au Rancor. Les Rebelles ne savent pas encore dans quoi ils se sont fourrés. Ils vont regretter de ne pas affronter des Stormtroopers après ça.
__Sergent Arbmab
Régiment d'élite de l'Armée Impériale, le 112ème Régiment Blindé, plus connu sous le nom des Hell's Hammers, était basé sur Brintooin. Fondée après la Proclamation de l'Ordre Nouveau par l'agrégat de nombreuses unités blindées, cette unité fut déployée contre les mondes-forteresses restants de la Confédération des Systèmes Indépendants - notamment au cours de la Reconquête de la Bordure -, puis, après la fondation de l'Alliance Rebelle, contre leurs mondes sûrs. Le commandant de cette unité était le Haut Colonel Zel Johans (1), baptisé le Rancor, lequel avait une préférence pour commander le bataillon blindé, laissant à ses subalternes - notamment ceux en charge de la reconnaissance - toute la latitude pour opérer.
Le fait d'armes le plus connu du régiment reste sans nul doute la bataille de Turak IV, dans le Secteur Parmel, contre les Forces Sectorielles de l'Alliance Rebelle locales. Si elle s'acheva comme une défaite, ce fut surtout une grande source de fierté pour l'histoire des Hammers. En effet, la défaite était surtout imputable au Général Maltaz, lequel ordonna aux blindés de tenir leurs positions plutôt que d'avancer, après qu'ils eurent capturés les positions avancées des Rebelles en terrain volcanique. La contre-attaque de ces derniers fit des ravages dans les rangs du régiment, mais ils tinrent bons ; jusqu'à ce qu'il ne restât plus que trois chars - dont celui du Rancor - en état de fonctionnement. Toutefois, les Chasseurs TIE ayant survolé le champ de bataille rapportèrent la destruction ou la mise hors d'état de nombreux appareils et véhicules ennemis. De là naquit la devise "Frapper pour tuer".
Un autre fait d'armes fut la capture de la planète Absit, monde natal d'une espèce pro-Rébellion, les Yatir. Ce fut d'ailleurs à cette date que Johans parvint à obtenir l'autonomie de son régiment et même une base pour procéder à l'entraînement de ses troupes. Le plus grand regret de Johans fut de ne pas avoir été déployé lors de la Bataille de Hoth. En effet, a posteriori, les analystes de l'Alliance Rebelle et de l'Empire Galactique étaient parvenus à une conclusion unanime : les chars à répulseurs du régiment auraient détruit plus vite le générateur de bouclier, tout en restant - comme les AT-AT du Général Maximilian Veers - immunisés aux tirs des Rebelles.
Après la mort de l'Empereur lors de la Bataille d'Endor, le Haut Colonel fut le témoin des guerres intestines entre Seigneurs de la guerre. Brintooin étant située dans le Secteur Seswenna, il est probable que le chef de l'Autorité d'Eriadu, Sander Delvardus, lui demanda ses services. On sait également que Zsinj l'approcha. Cependant, nous ignorons encore si les Hell's Hammers participèrent à des actions contre la Nouvelle République lors de la Campagne contre les Seigneurs de la guerre. Le Campagne du Grand Amiral Thrawn étant majoritairement navale, Johans attendit avec impatience que le Chiss le contactât. Son assassinat à la Bataille de Bilbringi fut une déception. De même que l'Opération Shadow Hand. Le Haut Colonel fit connaître son désir ardent pour les combats contre les Forces de Défense de la Nouvelle République, mais les séides de Palpatine n'en avaient que faire.
Les Renseignements de la Nouvelle République firent de lui une cible prioritaire car, bien qu'isolé, il représentait toujours une menace pour les Forces de Défense. En effet, les usines d'Ubrikkian continuait à y produire des Chars à Répulseur 1-H. Comme le remarqua le chef du Département du Traitement des Menaces des Renseignements de la Nouvelle République, Zgorth'sth :
Il faut autoriser les Hell's Hammers à rester sur Brintooin. Le danger est plus grand si l'on prend le risque de les affronter plutôt que de les ignorer.
Note : étrangement, son grade est celui d'un commandant de groupe de combat, échelon supérieur au régiment...Il devrait être Lieutenant-Colonel selon l'Imperial Sourcebook.
Références
- Imperial Sourcebook, 1993
- Les Carnets de l'Empire, 2014