Emporium d'Exovar
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L’Emporium est une sorte de caverne renfermant une stupéfiante collection de babioles, artefacts et curiosités ramassées lors des voyages de son propriétaire, l’ancien éclaireur Luskin Exovar. Il avait peut-être perdu quelques boulons sur son motivateur principal avec les années, mais le vieil Exie reste très avenant et a plus d’histoire à raconter que l’Empire n’a de Star Destroyers (la plupart d’entre eux étant d’ailleurs aussi longs). Au fait, la tête d’AT-AT montée sur le mur est une vraie. Ça c’est une histoire ! Demandez-lui de vous la raconter… quand vous aurez un peu de temps devant vous.
__Cohden K'Reye
L’Emporium d’Exovar était un port d’accueil extrêmement privé situé sur la planète glaciale Neftali perdue dans le système Socorro. Luskin Exovar, le propriétaire des lieux aimait la tranquillité plus que le quidam lambda et avait donc bâti les fondations de son établissement loin de Cordel Cove, la colonie principale de la planète. L’Emporium était pour ainsi dire localisé dans les terres de chasses de nombreux prédateurs tels que le Modrol des Glaces ou le Jexxel. Cohden K'Reye, informateur pour le compte de l'Alliance Rebelle avait pu fournir des informations très détaillées sur cet endroit unique en son genre.
L’entrée de l’Emporium et le Passage Ionique
Comme ses visiteurs s’en rendent rapidement compte, l’Emporium est l’un de ces lieux qui défient toute explication rationnelle. On dit toujours que c’est mieux de commencer par le début, alors c’est parti. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenu…
__Cohden K'Reye
L’entrée de l’Emporium d’Exovar se trouvait sur la surface de Neftali, perdue dans une vallée encerclée de montagnes. Sans les coordonnées exactes en poche, inutile de la chercher. En effet, la localisation exacte des lieux était un secret bien gardé, afin d’empêcher tout visiteur indésirable de se présenter à l’improviste (les Forces de l’Empire Galactique étant en tête de liste pour ceux qui n’auraient pas compris). Un générateur holographique projetant l’image d’un sol vallonné couvert de neige cachait une série de portes blindées. Certains pourraient penser que le générateur de puissance du système était immanquable lors d’un scan planétaire, mais le bouclier le protégeant était si performant que même Com-Scan ne détectait rien de plus qu’une activité thermique standard en lieu et place de l’entrée du complexe. Exovar considérait que le prix exorbitant qu’il avait payé pour cet appareil était justifié car il était toujours resté invisible aux yeux de la Marine Impériale. Chaque appareil désireux de passer les portes blindées devait, dans un premier temps transmettre le bon code d’admission et ensuite s’identifier pour présenter ses occupants. Troisièmement, l’appareil devait être soumis à un scan complet avant de pouvoir continuer.
Une fois passé les portes blindées, les visiteurs se trouvaient au milieu d’un tunnel de Duracier d’approximativement quatre-vingt-dix mètres de diamètre, surnommé « le Passage Ionique ». La profondeur réelle de ce tunnel était inconnue. Le tunnel était quadrillé tous les quinze mètres environ d’une batterie de senseurs afin de garder un visuel sur tous les appareils en approche. Puis venait la mesure défensive qui avait donné au tunnel son surnom de « Passage Ionique » : la grille de défense ionique (Ion Defense Grid – IDG). La superstructure de l’IDG était composée d’un réseau complexe de générateurs ioniques indépendants. Quand il était activé, l’action combinée de plusieurs rayons ioniques indépendants accomplissait des prouesses extraordinaires. En effet, l’IDG était tout à fait en mesure de rendre inopérant n’importe quel appareil menaçant ayant su se jouer des défenses primaires de l’Emporium.
Enfin, l’entrée du spatioport se cachait derrière une seconde série de portes blindées tout au bout du Passage Ionique. Le hangar possédait plus de cinquante aires d’atterrissage pour visiteurs. Le spatioport souterrain, surnommé « Docks de Luskin » était très bien équipé par rapport aux standards du reste de la Galaxie. Entretenu par des Droïde de Maintenance NR-5, le spatioport proposait les services de recharge en ressources pour des sommes symboliques. Par ailleurs, des travaux de réparations mineures étaient proposés à des tarifs sacrifiés. Nul besoin de manifeste des personnes et marchandises même si les nouvelles têtes étaient souvent contrôlés afin de dissuader quiconque de venir avec des substances dangereuses. Une taxe de stationnement minimum était réclamée pour chaque appareil ; la sécurité des lieux était assurée par un trio de Droïde de Sécurité K4. Pour quitter les Docks de Luskin et rejoindre l’Emporium, il fallait emprunter un tunnel de service unique. Eclairé par de puissantes lampes montées dans les murs, l’entrée des lieux était d’une propreté immaculée.
L’Emporium
L’AT-AT
L’entrée de l’Emporium d’Exovar était difficile à rater : en effet, la tête d'un Transport Blindé Tout-Terrain était montée sur le mur, juste au-dessus de la porte. En plus d’être d’origine (comme Luskin Exovar l’explique dans la fiche qui lui est consacrée), celle-ci étaiten parfait état de marche et pouvait être utilisée pour défendre les lieux de terroristes potentiels. De nombreux visiteurs avaient besoin de prendre une bonne inspiration afin de trouver le courage de passer la porte et le regard indéfectible du monstre de fer. Par ailleurs, tout nouveau visiteur qui ne marquait pas de pause avant de passer les portes se voyait offrir sa première consommation par la maison (sans pour autant savoir si l’on récompensait sa bravoure ou sa stupidité…). Cette fameuse tête d’AT-AT était l’une des plus fières acquisitions d’Exovar, ainsi que l’une de ses histoires préférées à raconter. On le voyait souvent monter sur son trophée, en train de lustrer lui-même les vitres. Bien entendu, pour tous ceux désireux de faire des holo-photographies, c’était la place de choix. Même après avoir passé cette première attraction, de nombreuses autres attendaient derrière.
Le poste de pilotage d’AT-AT ne pouvait être atteint que via un passage secret partant du sous-sol de l’Emporium et remontant à travers le mur grâce à des échelles. De là, un code d’entrée était nécessaire pour ouvrir les portes blindées donnant accès aux commandes de l’ancienne machine de guerre impériale.
L’Intérieur de l’Emporium
L’un des credo d’Exovar était gravé sur le mur d’entrée à la vue de tous « Les yeux ne peuvent voir ce que l’esprit croit impossible… ». Cette maxime était à la fois une belle leçon de sagesse et un avertissement pour les visiteurs sur l’expérience qu’ils allaient vivre.
Tout l’intérieur de l’Emporium était élégamment décoré ; globalement, on avait plus l’impression de se retrouver dans le manoir d’un Grand Moff de l’Empire Galactique plutôt que dans le port privé d’un aventurier de l’espace. Des Lumalampes ayant la forme de bougies de cire prodiguaient la chaude lumière offrant à l’Emporium un côté cosy en dépit de son immensité. La disposition de la pièce était totalement aléatoire, aucun indice quelconque ne permettait de justifier la façon avec laquelle Exovar avait fait agencer les lieux. Au milieu de la pièce, deux mètres en contrebas de la zone de repas se trouvait le bar, auquel on accédait par un escalier aux larges marches qui en faisait tout le tour. Contrairement à des établissements basiques comme la Cantina de Chalmun, quasiment toutes les sortes de breuvages existants pouvaient être commandées et de nouvelles y étaient créées tous les jours. Des barmans droïdes pouvaient préparer tout un tas de choses en un rien de temps. Et ils ne se contentaient pas de préparer des boissons classiques, mais aussi concocter des remontants express, créer une conversation ou même donner des conseils pour ceux qui en avaient besoin.
Ceux qui se perdaient à regarder vers le lointain plafond de l’Emporium avaient généralement l’impression d’avoir bu quelques verres de trop. Mais en réalité, tout ce qu’ils voyaient était on ne peut plus vrai. En effet, il y avait bel et bien des véhicules et vaisseaux en suspension, maintenus par de gros câbles de Duracier transparent renforcé. Au lendemain de la Bataille de Yavin, la collection de Luskin Exovar comportait un Z-95 mark II Headhunter II, un Chasseur TIE, un X-Wing, un Vaisseau d'Exploration Star Cab, divers types de Landspeeders, deux Airspeeders ainsi que divers Swoop Bikes et Speeder Bikes. Mais le spectacle ne se limitait pas à ce plafond atypique : tout le pan de mur longeant la zone de repas était consacré aux trophées de l’hôte des lieux. Véritable ode à la gloire d’Exovar, le Mur des Trophées montrait une majeure partie de sa collection privée composée de tout ce qu’il avait pu trouver lors de ses voyages. Même si la valeur de ce qui était entreposé était plus que considérable, seul le plus fou ou le plus effronté des brigands tenterait de voler quoi que ce soit (juste au cas où, chaque entrée était gardée par un Bouclier Déflecteur avec un système d’alarme hypersonique). Les étagères entreposaient des holo-photographies, des objets, des outils, des textes anciens, des statues, des babioles diverses, des masques ou autres reliques. Au final, des milliers de mondes de la Galaxie étaient représentés là.
Même au cœur de cette impressionnante collection, il y avait des objets qui sortaient du lot. Par exemple, l’uniforme complet de la Garde Royale Impériale de l’Empereur Palpatine, des œuvres d’art inestimables du maître Furva Keill d’Alderaan, une bonne demi-douzaine de modèles de Sabrelaser Jedi et une paire de casques de Gardes Solaires de Thyrsus ayant connus des batailles. Une légende selon laquelle Exovar avait également des pièces d’Armure Mandalorienne courait, mais personne n’avait jamais pu en vérifier la véracité. Chaque visiteur était invité à laisser un petit souvenir de leur passage, un petit morceau d’immortalité pour tous ceux qui n’auraient pas la chance de revenir…
La Raison d’être de l’Emporium
La Clientèle
La quasi-totalité des habitués et des visiteurs de l’Emporium était constituée de personnes qui n’étaient pas forcément les bienvenus ailleurs. Les individus présents ne s’aimaient pas forcément les uns les autres, mais ils savaient que l’Emporium était un refuge dont tous avaient besoin. Un peu comme dans la plupart des Cantinas de la Galaxie, le port grouillait de pilotes long-courrier, de contrebandiers, de parieurs, des trafiquants en tous genres, des marchands, des éclaireurs, des aventuriers, des explorateurs, des chasseurs de primes, des chasseurs de gros gibier, des marchands d’armes, des vendeurs du marché noir, des escrocs ou des vendeurs d’informations.
Les visiteurs venaient à l’Emporium d’Exovar pour contempler ses artefacts, écouter les histoires de Luskin et prendre un peu de repos dans un lieu avec encore une nuance de danger de par ses habitués. Totalement libérés de l’oppression de l’Empire Galactique, les marginaux de la Galaxie pouvaient enfin décompresser et se relaxer, tout en pouvant faire quelques affaires, jouer ou créer des contacts. En d’autres termes, Luskin Exovar avait réussi à créer un havre de paix pour les indésirables et les vauriens.
Dans l’immédiat, vous êtes probablement en train de vous dire, ‘attend une minute, avec une telle faune présente est-ce que l’Emporium d’Exovar est un endroit vraiment sûr ?’. Comme Exovar le dit lui-même, il y a une véritable notion d’honneur entre les vauriens de la Galaxie. Qui plus est, le fait qu’il ait embauché deux droïdes assassins comme gardes de sécurité amenait aussi une dimension de peur… vous voyez, pour renforcer l’aspect honneur. Bien sûr, le vieux Exie laissait souvent entendre que les jumeaux avaient quelques petits cousins cachés en réserve, juste au cas où. Peut-être bluffait-il, peut-être pas… en tout cas, personne n’était prêt à risquer sa vie pour le savoir.
Il voyait son Emporium comme un terrain neutre (sauf pour l’Empire bien entendu). Même si on ne pouvait pas contrôler les ego à l’entrée, l’atmosphère très relaxée des lieux permettait de garder les esprits calmes. Quiconque se comportant de manière inappropriée se voyait reconduit à l’extérieur dans un style pour le moins unique : les trouble-fêtes étaient mis littéralement à nu, puis attachés avec de l’ultracorde pour finir balancés dans les montagnes de Neftali au milieu de la nuit. S’ils avaient de la chance, ils mourraient de froid avant de se faire dévorer par les prédateurs. Comme disait Exovar : ‘je me contente de les enrouler, les modrols les déroulent’. Pour le coup, les tensions au sein de l’Emporium restaient rares et espacées dans le temps.
A bien des égards, l’Emporium ressemble aux légendaires guildes de brigands propres à de nombreuses civilisations. Vous voyez, ces cultures où les plus horribles criminels pouvaient coexister (pour quelques temps tout du moins) sans se tuer les uns les autres
__Cohden K'Reye.
Les Salles de Rendez-vous
Pour les clients recherchant un peu plus de tranquillité, des chambres privées pouvaient être rejointes depuis les replis labyrinthiques tout autour de la salle principale. Il y avait plus de deux douzaines de salles de ce type, chacune entretenue par un droïde attitré. Chaque chambre avait un système Holocinéma, des fauteuils confortables, un système audio de pointe et diverses autres formes de divertissement. Certaines de ces chambres étaient devenues le foyer d’habitués qui avaient repensé la décoration selon leurs termes (avec la bénédiction du maître de maison). L’une de ces chambres, baptisée « la Poursuivante » était devenue la demeure secondaire de bien des Chasseurs de Primes. De nombreuses holo-affiches de primes, passées et présentes habillaient les murs et plusieurs pièces d’arsenal y étaient entreposées. Une autre, « le Piège » était dédiée aux grands chasseurs de la Galaxie, uniquement grâce à Kaori Batta, chasseur de bêtes renommé et membre à plein temps de l’équipe d’Exovar. Bien entendu, la pièce était couverte de trophées de chasse. Mais c’était l’une des prises de Batta qui attirait l’attention plus que le reste et qui rendait cette pièce inoubliable: un Modrol des Glaces empaillé !
Bien entendu, la plus grande salle disponible avait été dédiée aux éclaireurs et à leur activité. Des moments forts de l’exploration et de la découverte habillaient les murs de ce qui avait été baptisé « la Guilde des Explorateurs ». Les éclaireurs novices pouvaient voir ou entendre des récits des exploits des plus grands pionniers de temps passés. On trouvait aussi la Bibliothèque, le parfait endroit pour se relaxer. Les visiteurs appréciaient cette pièce pour son calme inhabituel, son côté apaisant et confortable. De plus, comme son nom le laissait entendre, la bibliothèque regorgeait de documents à lire sur presque tous les sujets (bien entendu, loin des yeux fouineurs de l’Imperial Security Bureau de l’Ordre Nouveau de Palpatine, de nombreux documents qui avaient été déclarés subversifs et interdits peuplaient les étagères).
Des écrans insonorisant et des filtres pouvaient être activés dans chacune des chambres pour l’intimité des visiteurs. On pouvait également trouver une impressionnante collection de bandes audio avec de nombreux morceaux comprenant les succès populaires actuels ou des bandes sons plus inattendues : avec par exemple la riche cacophonie de la jungle d’Ithor, ou encore le son de la mer de Pantolomin, parmi tant d’autres. Dans les périodes vraiment fastes, les chambres devaient être réservées à l’avance. Globalement, cette intimité créait des occasions pour les affaires douteuses, permettant ainsi à une vaste gamme d’activités légales comme illégales de se conclure. De l’information, des biens et des services s’y échangeait chaque jour dans une discrétion presque totale. Il existait également des rumeurs selon lesquelles l’une des chambres était utilisée par des membres de l’Alliance Rebelle pour échanger des informations ou se cacher des yeux des séides de l’Empire Galactique
Les Chambres à coucher
L’Emporium comptait également une centaine de chambres destinées aux invités. De tailles moyennes et dépourvues de superflu, ces chambres étaient loin des suites royales des grands lieux de la Galaxie, mais elles offraient toutefois un bon lit confortable. Chacune de ces pièces avait un coin détente et une salle de bains. Pour un type comme Exovar, qui avait passé la plupart de sa vie à dormir entre le compartiment exigu d’un appareil ou une tente, un tel lieu constituait déjà un grand luxe. Pour seul et unique service de chambre, des droïdes d’intendance faisaient le ménage tous les jours.
Tarifs
Voici une liste partielle des prix pratiqués à l’Emporium. Ces prix étaient bien sur sujets à évolution en fonction de l’affluence ou du bon vouloir du patron.
Hôtellerie dans les chambres invités Une nuit : 15 Crédits Une semaine : 12 Crédits/nuit Un mois : 10 Crédits/nuit
Restauration Plat du jour : 5 Crédits Repas classique : 10 Crédits Plusieurs plats : 15 Crédits
Bar Boisson classique : 1 Crédit Cocktail : 3 Crédits Raava de Socorro : 5 Crédits Nouveauté : 7 Crédits
Autre Chasse au Modrol des Glaces avec Kaori Batta : 250 Crédits par personne.
Les Secrets de l’Emporium
L’envers du décor
Dans le sous-sol de l’Emporium d’Exovar se trouvaient cinq pièces secrètes, toutes interdites aux visiteurs. On ne savait que très peu de choses sur ces quartiers étant donné que seuls Luskin Exovar, Kaori Batta et les droïdes y étaient admis.
Salle 1 : Maintenance et atelier : une pièce plus que nécessaire à l’entretien de l’armée d’employés droïdes d’Exovar. Salle 2 : Quartiers privés : les chambres privées des employés organiques de l’Emporium. On retrouvait donc là, les chambres de Kaori, d’Exovar et de Redeye. Salle 3 : Centre de Contrôle de la Défense de l’Emporium (EDCC) : depuis cette salle, Redeye était aux commandes de la Grille de Défense Ionique. Entax et Botax étaient souvent présents dans cette pièce afin de garder un œil sur les systèmes vidéo cachés dans tout le complexe. Salle 4 : Tunnel d’accès à l’AT-AT : le passage secret pour entrer dans la tête d’AT-AT gardant l’entrée Salle 5 : Tunnel de Sortie d’urgence : un passage de plusieurs kilomètres de long menant à une caverne cachée dans les montagnes de Neftali, juste au cas où…
Sécurité
Au cas où vous ne l’auriez pas encore compris (et si ce n’étais pas le cas, il serait temps de penser à s’implanter un cerveau cyborg dernière génération), Exovar aime les droïdes. Il aime les monter et il aime aussi les réparer. En fait, 99% de sa masse salariale était composée de droïdes. Vous voyez, quand Exie était en exploration dans l’Espace Sauvage, il n’avait personne d’autre sur qui compter. Contrairement aux Humains, ses compagnons droïdes – à l’image de Spanner - ne le laissaient jamais tomber. Et ça, il ne l’oubliait pas. Voilà pourquoi Exovar aimait les droïdes de tous types et de tous modèles. Il les traite globalement mieux que ses propres clients. Parfois, il lui arrive aussi de se poser prendre un verre avec eux (je ne sais pas ce qu’ils boivent par contre, du jus de motivateur peut-être ?).
J’ai pas mal bourlingué dans ma vie et j’ai vu des trucs vraiment bizarres, et je pensais bien que les chances de me voir devenir pote avec un droïdes étaient à peu près aussi grandes que de m’imaginer me faire payer une pinte de jus de motivateur par un Jawa. Puis j’ai rencontré Botax, l’un des deux gardes fous d’Exovar. En fait, avant d’être customisés par Luskin, les deux étaient des assassins droïdes. Depuis, avec Entax, ils s’assuraient que tout reste calme au sein de l’Emporium.
Sans vraiment que je ne m’en rende compte, Bot et moi sommes rapidement devenus deux bons copains. Croyez-moi, j’ai bel et bien revu mes positions vis-à-vis des droïdes ! Maintenant, dès que je vois un bougre s’en prendre à son Droïde astromech R2, je lui fais la leçon pendant un bon moment. Je lui dis que les droïdes sont comme vous et moi, juste un peu plus lustrés, enfin, vous voyez l’idée. L’autre jour, je me suis même arrêté pour voir comment le vieux tas de boulons se portait. Si ça continue et que je ne me tire pas de cet endroit vite fait bien fait, je crois que je vais même finir pas bien aimer le lézard…
__Cohden K'Reye
La sécurité de l’Emporium était aussi exotique qu’efficace. Elle reposait sur trois personnages, un alien et deux droïdes. Redeye le Turazza était le chef de la sécurité tandis qu’Entax et Botax, deux anciens droïdes assassins gardaient les esprits calmes au sein du port de plaisance…
Références
- Wretched Hives of Scum and Villainy, 1996