Lorsque l'Escadron Main Rouge du Commandant Bria Tharen de l'Alliance Rebelle déroba les plans de la station de combat Etoile Noire I de l'Empire Galactique sur Toprawa, l'Empereur Palpatine chargea personnellement Darth Vader de les retrouver dans les plus brefs délais. Selon des renseignements obtenus auprès d'informateurs d'un Capitaine du Corps des Stormtroopers, les données vitales volées pourraient se trouver sur une lune située dans la lointaine et dangereuse Bordure Extérieure, à savoir Kalakar 6. Ainsi, le Seigneur Sith décida d'exploiter cette piste. En compagnie de plusieurs soldats, il gagna ce monde austère à bord d'une Navette T-4a Lambda. A destination, le scanner typographique de l'appareil repéra une construction semblable à une forteresse et plusieurs crevasses remplies de magma, mais aucune présence ennemie. Quand l'engin se posa finalement à la surface, l'ancien Chevalier Jedi perçut une présence familière à travers la Force. Prudent, il décida d'explorer la lugubre construction repérée lors de la phase d'approche avec deux combattants. Les troupes de choc restantes formèrent des binômes afin de reconnaître les alentours. Seulement, l'atmosphère lugubre qui se dégageait de cet endroit mettait mal à l'aise les différentes équipes. Pour ne pas arranger les choses, un mystérieux adversaire entreprit de les décimer les unes après les autres.

Sith contre Sith.

Parallèlement, l'Exécuteur du Côté Obscur atteignit les immenses portes closes du temple. Un simple geste de la main lui libéra le passage. Quelques secondes plus tard, ses hommes commencèrent à manquer bizarrement d'oxygène. Ils finirent par perdre la vie. Le Seigneur Noir de la Sith activa aussitôt son Sabrelaser tout en exigeant que le responsable se dévoile. En réponse, trois Prophètes du Côté Obscur hérétiques sortirent de l'ombre. Ils avaient volontairement lancé une fausse rumeur relative à sa quête pour l'attirer dans un piège. Ils pensaient sincèrement qu'il était indigne de servir Darth Sidious dans le cadre de la Règle des Deux de Darth Bane du fait de son passé de gardien de la paix de la République Galactique.

Furieux, il brandit son arme pour les terrasser et mettre fin à cette supercherie. Malheureusement, son revers fut admirablement paré par Darth Maul ! Où plutôt son Doppleganger. Déstabilisé, Vader ne voyait pas comment un être neutralisé par Obi-Wan Kenobi des décennies plus tôt au cours de l'invasion de Naboo par la Fédération du Commerce du Vice-roi Neimoidien Nute Gunray pouvait lui faire face. Ses interlocuteurs lui rappelèrent les prouesses de la Sorcellerie Sith. Le Zabrak était incontestablement apte à prendre sa place. Désormais un duel inévitable s'imposait au successeur de Darth Tyranus. Les lames rouges finirent par s'entrecroiser violemment.

-- Qui... qui peux-tu donc haïr assez... pour me détruire ?

-- Moi-même.

__Maul à Vader.

Le duo s'affronta successivement sur un pont étroit et une passerelle avant de se retrouver sur une pierre volcanique plate qui flottait sur un lac de lave. Un écho évident à Mustafar. Les différents assauts du non-humain endommagèrent considérablement l'armure de son rival. Bien qu'affaibli, le cyborg plaqua volontairement la poignée de son sabre contre sa poitrine. La lame écarlate se matérialisa ensuite en traversant littéralement son corset de platoïde mais aussi le corps de l'homoncule qui s'apprêtait à lui porter un coup fatal par derrière. Mortellement blessé, ce dernier succomba. Le trio maléfique ne cacha pas sa déception. Le Jen'ari était maintenant libre de s'occuper de lui. Toutefois, des Eclairs de Force vinrent brusquement frapper ses opposants. Palpatine venait d'annoncer son arrivée. Le Maître Sith révéla à son apprenti qu'il avait suivi son engin avec l'espoir de le voir en possession des schémas techniques dérobés. Il lui assura également ne jamais avoir eu vent de cette mauvaise surprise. Le mari de la défunte Sénatrice Padmé Amidala ne fut apparemment pas convaincu... Venait-il encore une fois de relever un défi ?

Parade inattendue.

**Note **: l'auteur tient à préciser que la place de cet événement dans la chronologie est une simple supposition.