Produit par la célèbre société Ubrikkian Transports, le Chasseur Phoebos était particulièrement apprécié par les pilotes pour sa vélocité. Bien qu'il excellait dans l'atmosphère, il montrait ses véritables atouts dans l'espace. Mince, aérodynamique et plutôt attrayant, cet appareil jugé onéreux avait été spécialement conçu pour une clientèle aisée. D'ailleurs, il devint populaire auprès des nobles du Nouvel Empire Galactique mené par la dynastie Fel. Un symbole de réussite très apprécié par les jeunes. En raison des restrictions impériales imposées aux civils en matière d'armement, ce biplace fut présenté dès son entrée sur le marché comme étant un modèle de sport idéal pour les loisirs personnels. Il n'était pas rare de le voir en action sur des circuits à travers la Galaxie. Grâce à cette astuce, ce vaisseau put être librement commercialisé alors que d'autres fabricants qui proposaient des produits assez similaires avaient été obligés de stopper leurs unités de production, ou dans la plupart des cas de les reconvertir, pour soutenir l'effort de guerre conjoint des impériaux et du Nouvel Ordre Sith de Darth Krayt contre les Forces de Défense de l'Alliance Galactique et du Nouvel Ordre Jedi du Grand Maître Kol Skywalker..

Cet engin possédait bien évidemment des systèmes de défense efficaces. En l'occurrence des cannons laser et un bouclier déflecteur relativement puissant. Ubrikkian expliqua aux autorités qu'ils étaient indispensables pour permettre aux acheteurs de contrer les débris spatiaux errants lors des déplacements à grande vitesse. La sécurité des acquéreurs était apparemment primordiale pour le constructeur... Avec le temps, les performances du Phoebos furent remarquées par les Seigneurs du Crime et les contrebandiers. De ce fait, il fut rapidement en tête de la liste des chasseurs les plus volés. Pour régler ce problème, Ubrikkian proposa gratuitement à ses clients une mise à jour qui permettait de localiser en temps réel leurs appareils via le réseau HoloNet. Malheureusement, l'Empire exigea d'avoir également accès à ces données. Une décision qui poussa les propriétaires à neutraliser le dispositif de repérage.