Probablement originaire de la planète Muunilinst, le Représentant Card défendait les intérêts du Clan Bancaire Intergalactique au Sénat Galactique à l'époque de la sanglante Guerre des Clones. Il est possible de supposer qu'il ait reçu ce poste après le « renvoi » de Rush Clovis.

Lorsque les rangs de la Grande Armée de la République subirent de lourdes pertes suite à plusieurs affrontements successifs particulièrement éprouvants contre les forces automatisées de la Confédération des Systèmes Indépendants, le non-humain élancé et deux collègues, à savoir le Neimoidien Lott Dod de la Fédération du Commerce et l'Ishi Tib Gume Saam de l'Union Technologique, décidèrent de profiter de la situation pour s'enrichir. Puisque la République Galactique était au bord de la faillite et que ses moyens financiers actuels ne lui permettaient pas de commander des troupes supplémentaires aux Kaminiens, ils suggérèrent à l'Assemblée de déréglementer les banques de manière à ce que le gouvernement reçoive de nouveaux fonds. Des crédits qui seraient bien évidemment prêtés par l'organisation financière dirigée par le Président San Hill.

Malheureusement, cette demande rencontra une vive opposition de la part de Padmé Amidala et de Bail Organa. Grâce à ses talents d'orateur, le natif d'Alderaan parvint même à faire ajourner la séance. Afin de pousser les politiciens à adopter leur projet de loi lucratif, le Muun proposa à ses confrères conspirateurs de créer de toutes pièces un sentiment d'insécurité sur Coruscant. Pour ce faire, le Comte Dooku ordonna au Général Grievous d'envoyer des Droïdes de Démolition faire exploser les Générateurs de Puissance de la capitale. Ce stratagème ne devait absolument pas échouer car l'ancienne Reine de Naboo et la jeune Padawan Ahsoka Tano étaient parallèlement parvenues à convaincre Mina Bonteri de pousser le Congrès Séparatiste de Raxus à entamer des négociations de paix. Le retour au calme à travers la Galaxie réduirait à néant les efforts du Maître Sith Darth Sidious pour prendre le pouvoir et aboutirait aussi à une baisse substantielle des profits pour les organisations sécessionnistes. Par chance, le jour du vote, la destruction des installations visées, imputée à la CSI, eut le résultat escompté. Nix et ses alliers obtinrent au final gain de cause.