Produite bien avant le début de la sanglante Guerre Sitho-Impériale, la Navette Légère MC-24a était très populaire dans les Chantiers Navals de Mon Calamari qui orbitaient autour de la planète du même nom. Elle permettait aux travailleurs de se déplacer très rapidement d'une section à l'autre de l'impressionnant site de construction. A l'instar des ancestraux croiseurs construits par les Mon Calamari qui furent utilisés par l'Alliance Rebelle, la Nouvelle République puis par l'Alliance Galactique, cet appareil, uniquement employé pour les courts trajets, arborait des lignes douces incurvées et esthétiques. A défaut d'être équipé d'un système d'armement efficace, il était doté de puissants boucliers déflecteurs miniaturisés habilement intégrés dans sa structure. Avec le temps, de nombreux mondes, qui possédaient pour la plupart des conditions climatiques difficiles ou des ceintures de débris, décidèrent d'acheter ce vaisseau en raison de sa résistance et de sa manœuvrabilité.

Une Navette Légère MC-24a.

Bien que mince et léger, il pouvait tout de même accueillir huit personnes, dont le pilote et le copilote, ainsi qu'une cargaison pour un poids maximum de dix tonnes avec des rations de survie pour deux jours. Son point faible principal restait néanmoins sa capacité limitée à engager le combat. Au plus fort de la guerre contre l'Empire Sith de Darth Krayt, Monia Gahan, l'un des pilotes du célèbre Escadron Rogue, utilisa notamment une MC-24a pour discuter en toute sécurité avec son oncle Gial Gahan et le convaincre d'aider l'Amiral Gar Stazi à voler le Star Destroyer Avancé Imperious en phase finale d'assemblage. Grâce aux codes d'accès fournis par le Sénateur au Duros, le bâtiment rejoignit finalement la Flotte du Noyau de l'Alliance Galactique.

En réponse à cette action, Darth Krayt ordonna le Génocide des Mon Calamari. Dès lors, la résistance commença véritablement à se mobiliser en installant sur certaines navettes des dispositifs furtifs pour transporter les combattants entre les différentes cellules sans attirer l'attention.