Le Mouvement pour les Droits des Droïdes était vaste et fit son apparition après la Guerre Civile des Jedi. Les membres de ce mouvement avançait la thèse selon laquelle, de par leur intelligence artificielle, les droïdes étaient animés de sentiments tout comme les êtres pensants de la Galaxie. A ce titre, les activistes exigeaient qu'ils fussent reconnus comme des citoyens de la République Galactique comme les autres. Les opposants à ces thèses soutenaient que les espèces vivantes avaient le droit de considérer les droïdes comme bon leur semblait, avançant notamment le fait que la Grande Révolution Droïde menée par HK-01 vers 4000 avant la Bataille de Yavin avait fait des ravages et que les Suprémacistes Droïdes continuaient de réclamer l'annihilation des espèces organiques.

La Coalition pour les Droits des Automates était la plus vénérable des institutions, l'essentiel de ses membres s'illustrant par des manifestations non-violentes. Toutefois, certains de ses membres - comme la Guilde d'Intelligence Olgreen de Wilam Olgreen, ou la Ligue Symatrum de Bethalia Halvala - s'étaient illustrés par des actions spectaculaires, en bloquant notamment des usines. Les Iron Knights, Jedi disciples d'Aqinos, cherchèrent le soutien de la Coalition lors de la Guerre des Clones.

D'autres organisations du mouvement avaient quant à elles des tendances davantage terroristes. Le Front de Libération Mécanique dirigé par le Corellien Jarred Sneel, par exemple, ciblait par leurs bombes des entreprises comme MerenData, Industrial Automaton ou Cybot Galactica. Au cours de la Crise Séparatiste, Arakyd fut menacée quand elle ne souhaita pas libérer un arrivage de Vindicator XM-15, comme la Coalition le lui avait demandée. Malheureusement, l'amateurisme de ses membres coûta la vie à quatorze d'entre eux et détruisit tous les bâtiments de Havridam City, sur New Bakstre, dans un rayon de vingt-cinq kilomètres. De plus, pour avoir agi contre des entreprises de la Corporate Sector Authority et au sein du Secteur Corporatif même, la CSA dépêcha une équipe d'Espos chargée de traquer Sneel et ses séides.

Le Mouvement Abolitionniste Droïde était du même acabit mais eut une courte existence : Xalto Sneerzick, son chef, ainsi que le Sullustéen Babalabbet Swoont et l'ancienne pilote de la Chasse Impériale Zoodia Tantra, cherchèrent à libérer une centaine de Droïdes astromechs R5. Ces derniers, programmés pour tuer le personnel qui les "retenait en otage", massacra également leurs libérateurs...

L'Alliance Rebelle, puis la Nouvelle République, s'empara du problème. Nombreux militants du mouvement avaient rejoint ses rangs, opposés à la Haute Culture Humaine, et firent pression en interne pour que les droits des droïdes fussent reconnus. L'Organisation contre les Abus sur les Droïdes et les Machines fut intégrée dans chaque composante militaire - SpecForces Rebelles et Flotte Rebelle, puis Forces de Défense de la Nouvelle République - afin d'alerter les autorités sur les abus à l'encontre des droïdes servant pour les forces armées. Il semble qu'Ace Azzameen eut mailles à partir avec leur branche basée au sein de l'Independence, lorsqu'une plainte fut déposée pour abus contre un Droïde astromech R2 après un entraînement. Au cours de la Guerre Civile Galactique, le modèle de la Lune de Kligson - ou Droid World - s'imposa à tous comme l'exemple à suivre : un monde entièrement dédié aux droïdes, commandé par un cyborg qui n'acceptait pas la présence d'Humains ou d'aliens sur son sol.

Lors de l'Invasion Yuuzhan Vong, le Mouvement pour les Droits des Droïdes plaida sa cause auprès d'une Nouvelle République rapidement débordée. Ses partisans furent traqués par le mouvement collaborationniste connu sous le nom des Brigades de la Paix, attisée par Nom Anor. Nombreux furent les droïdes à périr dans de gigantesques bûchers dressés pour l'occasion. Le Nouvel Ordre Jedi de Luke Skywalker prouva son attachement à la cause des droïdes, comme en témoignait la relation d'amitié que le fils de l'Elu entretenait avec C-3PO et R2-D2. L'un de ses Jedi, Dorsk 82, périt sur Ando de la main de fanatiques Aqualish.