Bardan Jusik
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Une vie parmi les Jedi
Padawan du Maître Jedi Arligan Zey, Bardan Jusik fut toujours un Padawan obéissant à son Maître ; même lorsque la Guerre des Clones fut declenchée, Bardan ne quitta pas Maître Zey pour chercher la gloire au combat. Lorsque Arligan devint Général Sénior de la Grande Armée de la République, au service de la Brigade des Opérations Spéciales, Bardan prit son rôle de Padawan très à coeur en accompagnant son Maître et en devenant son conseiller et aide de camp. Tout comme son supérieur, il considérait les clones comme de formidables machines de guerre capables de sauver la République.
Mais la réalité était toute autre, et le Padawan Jusik fut forcé de s'en rendre compte : plus les missions, les briefings et debriefings auprès des escouades se succédaient, plus le jeune homme se rendait compte que les clones étaient avant tout des êtres humains, programmés pour être ce qu'ils étaient et qu'ils n'avaient jamais demandés à devenir de la chair à laser.
Le fait même que les membres de l'Ordre Jedi, et en particulier les Maîtres Jedi du Conseil, fit prendre conscience au Padawan que la République était sur une pente savonneuse. Non seulement l'Ordre se mettait au service de la République pour combattre les Séparatistes (alors qu'il devait servir la Force), mais en plus, il ne bougeait pas le petit doigt face aux morts amoncelés sur les champs de bataille de la Guerre des Clones. Malgré le désaccord de Maître Zey, le Padawan se rendit devant le Conseil des Jedi pour faire entendre la voix de la raison :
Comment pouvons-nous justifier ce que nous sommes en train de faire actuellement ? Multiplier des hommes qui n'ont pas d'autres choix et de liberté, que combattre et mourir pour nous ? Quand est-ce que la fin ne justifiera plus les moyens ? Où sont passées les valeurs de notre société ? Où sont nos idéaux et que sommes-nous sans eux ? Si nous cédons aux opportunités de cette façon, comment ferons nous la différence entre nous-mêmes et ceux que nous combattons ? Je n'ai aucune réponse, Maîtres. Et vous ?
Auprès des mandaloriens
Quand Jusik rejoingnit le groupe des guerriers mandaloriens vers la fin de la Guerre des Clones, il masqua précautionneusement son identité de Jedi et se fit appeler Gotab en prenant l'apparence d'un Kiffar. Il se rendit sur Mandalore et fut finalement accepté par ses pairs. En l'an +40, il aida Boba Fett et sa petite fille Mirta Gev à déchiffrer un pendentif ayant appartenu à la femme de Fett, Sintas Vel, pour la retrouver. Fett croyait que Gotab tenait ce pouvoir de sa nature de Kiffar, alors que le mandalorien utilisait ses dons de Jedi pour lire l'objet.
Quelques temps plus tard, Gotab, avec son neveu Venku, observèrent l'arrivée de Jaina Solo sur Mandalore et sentirent dans la Force qu'elle était une Jedi, ce qu'elle sentit également envers eux. Par la suite les deux évitèrent de rencontrer à nouveau l'arrivante. Ce fut elle qui vint à la rencontre de Gotab lorsqu'elle lui demanda s'il avait été un Jedi. Il décida de lui raconter son histoire mais lui demanda de ne pas la raconter à Fett, de peur que lui et Venku ne soient rejetés de Mandalore. Lorsque Jaina demanda à Gotab d'utiliser ses dons de guérison pour soigner Sintas Vel, qui souffrait du mal de l'hibernation après des dizaines d'années de congélation dans la carbonite, il accepta d'offrir ses services. Il se rendit auprès de la souffrante et posa sa main sur son front pour lui réparer la mémoire et la vue. Mais la guérison était une technique éprouvante et Gotab mit rapidement fin à la séance, expliquant qu'il continuerai plus tard.
Après cet épisode, Gotab et Jaina discutèrent de l'Ordre Jedi et de la mission de Jaina de partir à la poursuite de son frère. Gotab lui indiqua que c'était son devoir d'éliminer son frère qui était devenu fou, pour le protéger lui, elle et la totalité de sa famille, ce qui confirma le choix et la détermination de Jaina. A la suite de cette discussion, Gotab observa Jaina et Venku s'adonner à un duel amical au Sabrelaser.
Références
- The Essential Reader's Companion, 2012
- Révélation, 2008
- Sacrifice, 2007
- Contact zéro, 2004