Espèce humanoïde mystique native de la Nébuleuse Fantôme, les Umbarans avaient la mauvaise réputation d'être les serviteurs du mal pour certaines espèces et dans certains milieux. Pire encore, il ne fallait pas leur faire confiance. En effet, Phanius, ancien Maître de l'Ordre Jedi, n'était-il pas celui qui changea son nom pour Darth Ruin et organisa le Quatrième Grand Schisme qui mena aux Nouvelles Guerres des Sith ? Une politicienne comme Sly Moore ne fut-elle pas contente de voir le Chancelier Suprême Finis Valorum se faire renverser, et avec lui Sei Taria, son aide administrative ? Ne servit-elle pas Palpatine, alias Darth Sidious, en connaissant ses projets pour renverser la République Galactique pour en faire un Empire Galactique ? L'Académie Sith d'Umbara n'accueillit-elle pas de futurs Adeptes de la Sith et la caste des Assassins Sith ? Pour certaines espèces, "Umbarans" rimait avec "ennemis"...

Natifs d'Umbara, les Umbarans étaient particulièrement grands - un mètre quatre-vingts -, à la peau pâle, d'une couleur oscillant entre le blanc, le violet et parfois l'argenté. Ils cachaient leur maigreur sous l'ample tuniques connues sous le nom de capes de l'ombre. Enfin, outre leur capacité de pouvoir influencer les autres espèces par des ondes cérébrales, ils avaient la capacité de voir les ultraviolets, héritage génétique dû au fait que leur planète était plongée dans un crépuscule éternel. Ils parlaient peu, seulement avec leurs partenaires politiques ou commerciaux.

Un système extrêmement complexe de centaines de castes imbriquées régissait la vie des Umbarans : comme dans tout système de caste, ceux des niveaux les plus élevés (les dix premières castes - auxquelles appartenait peut-être Sly Moore) avaient la possibilité de quitter la planète pour faire carrière. Toutefois, il n'était pas rare de voir certains Umbarans quitter la planète natale sans être membres des castes élevées : le criminel du Soleil Noir Squa Tront, un mâle Umbaran, par exemple. Les membres de la caste la plus élevée (Rootai) dirigeaient la planète et se réunissaient au sein d'un conseil. L'éducation des jeunes Umbarans ne différait pas de celle des humains ou des espèces humanoïdes s'en approchant. La seule différence résidait dans les matières enseignées : chantage, intrigue, diffamation, corruption, influence, lobbyisme, voire assassinat.

Pour cette dernière matière, une sorte de code de l'assassinat réglementait la manière de faire et le moment propice : un assassinat pouvait, par exemple, enfreindre la loi régissant le système de caste et faire effondrer le système (notamment en cas d'impossibilité de trouver un héritier). Le coupable et sa famille se voyaient alors dégradés vers les plus basses classes, où on ne manquait pas de leur faire payer leur ancienne appartenance. En cas d'échec d'un complot visant à assassiner un ou plusieurs Umbarans, le coupable était immédiatement exécuté. Les hautes castes toléraient, voire félicitaient, la réussite d'un complot, mais ne pardonnaient pas l'échec. Les moyens étaient quasiment illimités pour accomplir leurs forfaits : poisons divers et variés, nano-technologies, explosifs en tous genres et armes de poing (l'arme préférée des Umbarans étant un poignard traditionnel du nom de vootkar). Quant à leurs capes de l'ombre, elles dissimulaient en fait de savants appareils de détection qui leur permettaient - en théorie - d'échapper aux complots les visant.

Sous l'Empire Galactique, l'Empereur Palpatine recruta en masse des espions Umbarans pour traquer les derniers membres de l'Ordre Jedi ayant échappés à l'Ordre 66. Après la chute de l'Empire, entre la création de la Nouvelle République et la Guerre contre les Yuuzhan Vong, ils se replièrent sur eux-mêmes, apeurés par la possibilité de représailles à leur encontre, du fait notamment de la présence de Jedi proches de membres du gouvernement.