Spatioport Central d'Estaria
- Encyclopédie
- Éléments Culturels
- Monuments et lieux
- Spatioport Central d'Estaria
- Monuments et lieux
- Estaria
Le Spatioport Central d'Estaria était une entreprise cotée en actions, dont la plupart d'entre elles étaient possédées par Galactic Access, compagnie spécialisée dans l'administration et le contrôle des spatioports dans toute la galaxie. Construit probablement à l'époque de la République Galactique, époque durant laquelle les taxes récoltées étaient encore au bénéfice des gouvernements planétaires, le spatioport devint finalement un lieu public comme un autre, contrôlé par l'Empire Galactique, et plus précisément par les Douanes Impériales.
Bonjour, j'aimerai attirer votre attention sur l'objet numéro 41.2 sur vos Datapads. Nous avons reçu de nombreux rapports selon lesquels le Spatioport Central d'Estaria devient l'une des plaques tournantes de la contrebande et des opérations destinées au marché noir. En conséquence, il nous revient de droit d'enquêter et d'arrêter les responsables. L'un de nos informateurs a attiré notre attention [...] sur le fait qu'Estaria possède d'excellentes infrastructures pour la contrebande : une sécurité semi-corrompue, des entrepôts sur site et un accès assez aisé à la bureaucratie du spatioport pour des pots-de-vin, cela ne fait aucun doute !
__Briefing quotidien du Major Tel Terlou, Bureau impérial des Taxes, Division Trois
Spatioport divisé en plusieurs zones, trois étaient exclusivement réservées au transport. La première zone, au transport des passagers en intra et extra-système. Ces voyages étaient assurés par des agences disposant de locaux dans la partie "accueil" du spatioport, à l'entrée est, par laquelle accédaient tous les voyageurs. Cette entrée disposait de nombreuses boutiques, dont certaines distribuaient des biens fabriqués sur la planète Estaria. Ce côté-ci du spatioport était relié à un système extrêmement sophistiqué de trams qui le reliaient à la capitale et à un certain nombre de villes situées à proximité. Après avoir passé l'espace réservé aux douanes, les passagers attendaient leurs navettes dans des salles d'attente. Là, ils pouvaient continuer leurs achats ou se restaurer en conséquence.
La deuxième zone était réservée au transport de marchandises et située de l'autre côté de la zone 1. Chaque piste pouvait accueillir jusqu'à 20 vaisseaux, sur lesquelles ils avaient obligation de (dé)charger leurs marchandises. Les douanes, assistées des services de sécurité du spatioport, procédaient aux fouilles et aux inspections réglementaires avant de laisser un vaisseau redécoller. Les compagnies de transport locales et intergalactiques disposaient de bureaux au sein desquels les employés dispatchaient les commandes vers les clients d'Estaria. Des centaines de personnes s'assuraient ensuite de convoyer les marchandises vers les entrepôts de la compagnie, située à l'intérieur même du spatioport. Les autorités impériales de la Douane se plaignaient régulièrement que les entrepôts ne fussent pas situés à l'extérieur, afin que l'Armée Impériale ou les Renseignements en effectuent le contrôle. En effet, la présence desdits entrepôts leur rajoutait du travail supplémentaire dans la mesure où ils devaient procéder à des inspections surprises : du temps en moins pour surprendre en flagrant délit les contrebandiers. D'autre part, les passagers des transports extra-planétaires avaient également accès à ces entrepôts, ou plus précisément aux casiers personnels, qu'ils pouvaient louer selon la durée. C'était là qu'une des cellules rebelles d'espionnage avait établi un système d'échanges de données et de biens au travers du Casier #4599. Le Chef Technicien Ablee Bansak et le Superviseur Hev Lissona étaient de ces agents-là.
30.556 - Tous les vaisseaux doivent être inspectés par les autorités douanières à leurs arrivées. Tous les chefs de bord et leurs équipages devront se plier aux règles imposées par lesdites autorités, dans la limite de la loi. Toutes les informations du vaisseau et les permis délivrés par le BoSS devront être présentés.
33.342 - Les armes ne peuvent être portées sans permis. Chaque arme fait l'objet d'un permis différent. Chaque permis coûte 30 crédits. Armes d'assaut et explosifs sont prohibés. Les armes dissimulées sous les vêtements peuvent être portées à condition de payer un permis supplémentaire de 40 crédits par arme.
35.522 - Il est strictement interdit de transporter les éléments suivants : armes de tous types, épices, n'importe quel objet interdit par les autorités locales ou impériales, éléments biologiques dangereux, ainsi que les substances chimiques ou radioactives. Certains éléments sus-indiqués peuvent être transportables à condition d'avoir les permis appropriés et d'avoir pris les précautions nécessaires sur le vaisseau comme pour l'équipage.
__Exemples de quelques règles rédigées par la sécurité du spatioport d'Estaria
Enfin, la troisième et dernière zone était consacrée exclusivement aux transports moyens personnels. Elle était dirigée par l'Administratrice Ela Harns, adjointe directe du Directeur du Spatioport Central et également membre d'un réseau des Renseignements de l'Alliance - dirigés par Airen Cracken -, pour lesquels elle faisait passer des biens illégalement. Chaque vaisseau recevait l'autorisation de se poser dans une baie d'appontage, laquelle pouvait être louée selon un savant mécanisme journalier, mensuel, voire annuel. Chaque baie possédait également son histoire, plus ou moins vraie. Par exemple, la baie n°4, "appartenant" à un capitaine de vaisseau Corellien répondant au nom de Gol Inacc, fut le lieu d'épandage malencontreux de substances chimiques - qu'Inacc pensait pourtant avoir bien enfermées dans des fûts - dans une grande partie de l'aile des baies au sein de laquelle il avait atterri. Celle-ci fut évacuée et les services impériaux spécialisés dans les matériaux dangereux durent intervenir.
Venait ensuite la zone supérieure dite "zone administrative". D'ici, le personnel du Spatioport Central d'Estaria contrôlait le trafic galactique en bordure de la planète et à l'intérieur de l'atmosphère. Il autorisait qui de droit à se poser, en fournissant un numéro de balise et indiquant aux autorités l'atterrissage imminent d'un vaisseau. Le personnel de contrôle travaillait également de manière étroite avec la Marine Impériale dans l'orbite planétaire et la garnison terrestre d'Estaria, qu'il devait obligatoirement avertir dans le cas où un vaisseau n'aurait pas fourni la bonne identité ou si son transpondeur faisait défaut.
Références
- Hideouts & Strongholds, 1998