Originaire de la planète Kinyen, Kharrus était un Sénateur Gran qui siégeait au Sénat Galactique à l'époque de la Guerre des Clones. Alors que les affrontements entre les forces de la Grande Armée de la République et la Confédération des Systèmes Indépendants étaient de plus en plus intenses et meurtriers dans la Bordure Extérieure, l'Office du Chancelier Suprême fut contacté par Hondo Ohnaka, un chef pirate Weequay, pour informer Palpatine qu'il venait de capturer le Comte Dooku. Il souhaitait le livrer à la République Galactique contre des épices pour une valeur d'un million de Crédits. Après avoir envoyé Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi vérifier la présence du prisonnier sur Florrum, le politicien consentit à payer la somme demandée. Il choisit notamment Jar Jar Binks et Kharrus pour le représenter et acheminer la précieuse marchandise. Ce dernier était un spécialiste de ce genre de mission. D'ailleurs, lors d'une opération similaire il fut notamment emprisonné trois semaines par des pirates. Des soldats de la Garde de Coruscant, sous les ordres du Commandant Stone, accompagneraient également l'équipe diplomatique.

Le Représentant Jar Jar Binks et le Sénateur Kharrus.

Lorsqu'ils arrivèrent à destination, le Gran contacta Palpatine. Son interlocuteur lui expliqua que le pirate allait confier Dooku aux Jedi présents et qu'ils reviendraient avec eux. Kharrus acquiesça et coupa la transmission. Quelques minutes plus tard le copilote clone, Mack, demanda aux passagers de s'attacher pour l'atterrissage. Le Gran se dirigea vers son siège et recommanda à son collègue d'arrêter ses pitreries. Mais soudain, un appareil apparut juste derrière eux et commença à les prendre pour cible. Une attaque commanditée secrètement par le second d'Hondo, Turk Falso, pour s'approprier les épices. Des missiles frappèrent l'engin et le Sénateur fut projeté au sol, malgré ses sangles. Après un atterrissage difficile, le Commandant Stone découvrit dans l'épave le corps de Kharrus sans vie. Afin d'honorer sa mémoire, Jar Jar lui édifia une tombe et prononça lui-même l'éloge funéraire.