Karfeddion
- Bordure Extérieure
- Inconnu
- Inconnue
- Inconnue
- Inconnu
Karfeddion n'était pas vraiment une planète que l'on pourrait choisir comme destination touristique, loin s'en faut. La principale activité de ce monde voisin d'Asmeru, dans le Secteur Senex, se résumait à des fermes d'esclaves où on élevait, loin de toute idée de liberté ou de rébellion, de nombreuses espèces - dont les Balinaka ou les Ossan - dans le but de fournir une main d'œuvre gratuite et obéissante aux acheteurs. C'était à la famille Vandron, qui se partageait d'ailleurs avec la famille Elegin la direction de la planète voisine Asmeru, qu'appartenait la totalité de ces installations dont le commerce, aussi lucratif que contesté, avait eu le vent en poupe jusqu'à son apogée peu avant la Guerre des Clones.
En effet, l'appui de la République Galactique lui était acquis. Cette dernière fermait les yeux sur ce trafic, allant même jusqu'à commercer avec elle en contrepartie de certaines faveurs, comme sa coopération avec le Département Judiciaire et les Jedi face au Front Nebula. La famille dirigeante eut donc toute la liberté de garder enfermé dans ses fermes bon nombre d'espèces vivantes et pensantes, bien que souvent moins avancées, comme les Ossan ou les Balinaka, conditionnées pour les travaux agricoles. Karfeddion ne se fit plus remarquer jusqu'à la chute de l'Empire Galactique à Endor. Puis Theala Vandron, de la maison Vandron, attira de nouveau les feux des projecteurs sur cette planète à deux reprises : premièrement en pleine crise économique de ce monde, lorsque, convoquée, elle se présenta devant la haute court de Coruscant pour plaider la poursuite d'exploitation des fermes d'esclaves, puis une deuxième fois lorsqu'elle et d'autres familles du Secteur Senex, ainsi que Roganda Ismaren, tentèrent de s'emparer du vaisseau l'Oeil de Palpatine.
Mais le nom de Karfeddion évoquait aussi, dans le monde du sport cette fois, une équipe de smashball, dont la réputation n'était guère plus reluisante que celle de la planète. Le nom seul de cette équipe est évocateur : les briseurs de crânes. Presque inutile de préciser alors que leur principale ligne de conduite était de ne pas suivre les règles du jeu et de gagner, quitte à user de leur force pour brutaliser les joueurs adverses, dont beaucoup ressortirent blessés de ces matchs.
Références
- Les Enfants du Jedi, 1995
- Vent de trahison, 2001