Hyperespace
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- -25 000 pour la civilisation galactique av. BY
- Bien avancé pour les civilisations pré-galactique ap. BY
Si une découverte avait bien bouleversé la Galaxie toute entière, il s'agissait de celle du voyage en hyperespace. Permettant de raccourcir énormément le temps des trajets spatiaux, l'hyperespace fut responsable du développement des échanges et du commerce dans la Galaxie. Mais cette incroyable découverte était indissociable des nombreuses difficultés et des très grands risques qui planaient sur ceux qui l'utilisaient au quotidien.
Qu'est ce que l'hyperpropulsion ?
Les vaisseaux modernes étaient tous équipés d'un système d'hyperpropulsion, de la plus simple navette au plus imposant des vaisseaux capitaux. Parfois, même les stations spatiales disposaient de tels équipements. Il faut dire que l'hyperpropulsion était devenue incontournable dans les échanges spatiaux. Si voyager à l'intérieur d'un système stellaire était concevable à la vitesse subluminique, on ne pouvait guère espérer effectuer des voyages interstellaires tant le trajet était long.
Peu de choses étaient nécessaires pour permettre à un vaisseau de voyager en hyperespace. Les pièces maîtresses du système étaient bien sûr le module d'hyperpropulsion qui était le cœur du système de propulsion. Mais les voyages en hyperespace ne s'effectuaient pas sans quelques précautions. A chaque point de l'hyperespace correspondait un unique point dans l'espace réel. Lorsqu'un corps entrait en hyperespace, il était transporté dans une dimension alternative où les seules caractéristique qui comptaient étaient la masse et la force d'attraction des autres corps célestes, qui projetaient des "ombres" comme autant de zones impraticables. Un vaisseau qui souhaitait entrer ou sortir de l'hyperespace devait le faire en dehors de toute attraction parasite (où de toute ombre du point de vue de l'hyperespace), comme la proximité d'une planète ou d'une étoile, sans quoi ses paramètres de saut pouvaient être faussés et mener sur une trajectoire de collision. Il existait d'ailleurs des systèmes de sécurité empêchant l'activation de l'hyperespace dans de telles conditions. Les propulseurs n'étaient pas tous de la même puissance et certains permettaient de voyager plus vite que d'autres. Cette puissance était symbolisée par un facteur, le plus petit étant le plus rapide. On observait généralement des hyperpropulseurs x2 ou x3 pour les vaisseaux de plaisance et transports civils, tandis que les vaisseaux de classe militaires étaient généralement bien plus rapides avec un facteur x1. Certains modèles de propulseurs plus ou moins légaux et très prisés des contrebandiers désireux de semer les autorités pouvaient cependant aller bien plus vite et monter jusqu'à x0.5, comme l'était celui du Faucon Millenium. Cependant, la vitesse maximale atteignable était virtuellement infinie et certains vaisseaux furent connus pour dépasser la barre des x0.5, notamment en atteignant des facteurs x0.4. Il s'agissait de vaisseaux de manufacture Sekotane, conçus à partir de technologies hybrides, mi-mécaniques, mi-organiques.
De même, les trajectoires planifiées devaient éviter tout corps céleste pouvant se trouver sur le chemin. Mais l'espace n'était pas un milieu figé. Les étoiles et leurs planètes ne cessaient d'être en mouvement, ce qui constituait autant de paramètres à prendre en compte avant d'abaisser le levier de l'hyperpropulsion. La moindre erreur de calcul, aussi minime soit-elle, était un risque non négligeable de voir sa trajectoire subtilement modifiée, résultant au mieux en la perdition du vaisseau quelque part dans les Régions Inconnues, et au pire en une trajectoire de collision avec une planète ou une étoile. Heureusement, ces calculs de trajectoires étaient réalisés par le deuxième système vital de l'hyperpropulsion, l'ordinateur de bord, qui tirait ses informations de cartes stellaires mémorisées. Le calcul de la trajectoire était un prérequis indispensable avant tout saut en hyperespace. A chaque fois, l'ordinateur devait recompiler les données et exécuter les calculs. Cette opération nécessitait une poignée de secondes pour les ordinateurs les plus puissants mais pouvait aller jusqu'à plusieurs heures pour des modèles moins performants, le tout dépendant bien sûr de la complexité du saut et des calculs à effectuer.
La découverte de l'Hyperespace et ses conséquences
Avant la découverte de cette nouvelle technologie de transport, la Galaxie n'était qu'un petit amas de planètes complètement isolées les unes entre elles. Les rares voyages interstellaires se faisaient à bord de vaisseaux dormants, où les passagers étaient placés en hibernation cybernétique. Mais avec le déclin de l'Empire Rakata, les Humains parvinrent à mettre la main sur leurs vaisseaux et à effectuer de la rétro-ingénierie sur leurs modules de propulsion. Ils découvrirent alors les prémices du voyage en hyperespace et purent produire leurs premières unités d'hyperpropulsion. Les voyages interstellaires raccourcis, les différents systèmes purent enfin se relier entre eux via les premiers traités commerciaux et politiques, dont l'exemple le plus parlant est la Fondation de la République Galactique en -25 000.
Cependant, bien que raccourcis, les échanges demeuraient extrêmement périlleux et le modèle de transport hyperspatial connut des ratés aux conséquences plus ou moins funestes, la plupart étant liés aux couloirs hyperspatiaux instables. Dès lors, une certaine catégorie de la population entreprit de se lancer dans une nouvelle activité en s'adonnant à l'exploration galactique. Les premiers éclaireurs et cartographes avaient fait leur apparition.
Cartes stellaires et voyages spatiaux en hyperpespace
Pour toute information concernant les routes spatiales, leur création, leur fonctionnement et leur mise à jour, merci de consulter notre fiche très complète sur les Routes Hyperspatiales.
Risques des voyages en hyperespace
Malgré l'expérience de l'utilisation de l'hyperespace au cours des millénaires, voyager à la vitesse de la lumière était loin d'être sans risques. Les navigateurs et les pilotes devaient régulièrement mettre à jour la base de données de leur ordinateur de navigation pour obtenir les toutes dernières modifications des tracés des routes. En effet, les corps célestes étant constamment en mouvement, les routes ne cessaient d'être ajustées pour refléter exactement ces changements de position. Pire, certaines routes pouvaient se voir définitivement rayées de la carte suite à certains phénomènes cosmiques d'envergure comme l'explosion d'une étoile ou le déplacement aléatoire de nuages cosmiques. En -4 400 par exemple, une supernova éclata au beau milieu du tracé de la Ootmian Pabol, une route très fréquentée reliant la Zone d'Expansion à Nal Hutta. La route resta impraticable pendant plusieurs millénaires et força les explorateurs à emprunter des routes alternatives. Dès lors, on comprenait l'importance de disposer d'une base de données régulièrement à jour. Naviguer avec des versions périmées était le meilleur moyen de terminer sa course dans une étoile.
Une autre catégorie de risques existait également, mais cette fois plus liés à la technologie qu'aux données cartographiques. Les unités de propulsion étaient en effet loin d'être infaillibles et les modèles les plus anciens -ou les plus trafiqués- pouvaient souffrir de dysfonctionnement plus ou moins graves. Chaque navigateur voyageait avec la hantise d'une panne de l'hyperdrive en plein milieu d'un voyage, laissant le vaisseau perdu à des années lumières (et des années de voyage) du système le plus proche, promettant ainsi une mort certaine à l'équipage. La fiabilité des équipements pouvait également être mise à rude épreuve par des tempêtes ioniques, qui pouvaient tout simplement griller l'ensemble de l'équipement de navigation. Ainsi, les pilotes les plus prévoyants optaient souvent pour l'embarquement d'un système de navigation annexe, clone parfait du premier, mais complètement isolé du reste des installations. Il pouvait ainsi prendre le relais en cas d'avarie. En dernier recours, la plupart des vaisseaux disposaient en série d'un dernier dispositif d'urgence caché derrière la console. Composé d'un calculateur de trajectoire basique et d'une liste de la majorité des pulsars de la Galaxie, il permettait au pilote de se positionner sur une carte avec les moyens à sa disposition. Chaque pulsar étant une étoile à l'oscillation unique, il suffisait à l'équipage d'en identifier uniquement deux autour d'eux pour pouvoir calculer leur position et pouvoir espérer rallier le système le plus proche.
Des cas de dysfonctionnement encore plus étranges furent répertoriés, notamment des cas de voyage dans le temps. En effet, dans de rares cas et dans des circonstances encore mystérieuses, un dysfonctionnement de l'hyperdrive pouvait mener le vaisseau à effectuer un saut hyperspatial partiel. Le vaisseau s'engageait dans le couloir de transport sans jamais vraiment le franchir, ce qui pouvait le conduire à traverser l'espace temps et à se retrouver projeté des milliers d'années dans le futur. Ce fut notamment le cas d'un Cuirassé Sith du nom de Harbinger, qui fit un bon de 5 000 ans dans le futur à la suite du sabotage de son hyperpropulsion.
Technologies d'interdiction
L'hyperpropulsion était un formidable moyen pour voyager, mais il s'agissait aussi d'une excellente manière de prendre la fuite face à ses ennemis, pour peu que les coordonnées de saut soient calculées assez rapidement. Cependant, la plupart des systèmes d'hyperpropulsion disposaient de dispositifs de sécurité empêchant le vaisseau d'entrer ou de voyager en hyperespace à proximité d'anomalies gravifiques. L'utilité de ces protections fut rapidement détournée pour permettre l'émergence de nouvelles technologies dites d'interdiction, visant à prévenir l'utilisation de la vitesse lumière.
Typiquement, certaines stations spatiales et certains vaisseaux, comme le Croiseur Interdictor Immobilizer-418 ou le Star Destroyer Interdictor, disposaient de projecteurs de puits de gravité, chargés de leurrer ces systèmes de protection. Les navires qui étaient sous l'influence du projecteur étaient ainsi dans l'incapacité de fuir en hyperespace, laissant le temps à l'opposant de prendre les mesures nécessaires (destruction dudit vaisseau, procédure d'abordage, etc...). Mais c'était sur le terrain que les technologies d'interdiction révélaient leur véritable potentiel, lorsque les générateurs de puits de gravité étaient placés sur la trajectoire d'un vaisseau déjà en hyperespace. Lorsque le vaisseau entrait dans la zone de gravité artificielle, les systèmes de sécurité coupaient immédiatement l'hyperpropulsion, ce qui arrachait littéralement le vaisseau de l'hyperespace. L'effet de surprise était garanti et le bâtiment n'avait généralement aucune chance d'échapper à ses assaillants. Ces guets-apens étaient très utilisés au cours des guerres galactiques, et régulièrement employés par les pirates de l'espace et les esclavagistes. Il n'était pas forcement nécessaire de disposer de vaisseaux équipés de projecteurs. Quelques mines gravitationnelles pouvaient également faire l'affaire.
Références
- Star Wars l'Atlas, 2009
- Crosscurrent, 2010
- L'empire contre-attaque , 1999
- Star Wars Episode I. La Menace fantôme, 1999
- Un nouvel espoir , 1999
- Star Wars Épisodes - Intégrale , 2015
- Le Retour du Jedi (BD), 2004
- Episode 1. Révélations, 2012