Conseil Dirigeant de la Nouvelle République
- Encyclopédie
- Factions
- Groupements politiques
- Conseil Dirigeant de la Nouvelle République
- Contrepoids aux pouvoirs du Chef d'Etat
- Nouvelle République
- 5-6 ap. BY
- Avant 25 ap. BY
- Groupements politiques
La pédale de frein sur le speeder de l'Etat.
__Ackbar
Conseil héritier du Conseil Provisoire de la Nouvelle République, le Conseil Dirigeant de la Nouvelle République fut établi lorsque Coruscant, planète-capitale de l'Empire Galactique, tomba entre les mains des Néo-républicains, qui en firent eux aussi leur capitale. Si les prérogatives du Conseil étaient passées entre les mains du Sénat Galactique, du Ministère d'Etat ou du Suprême Commandeur des Forces de Défense, il n'en restait pas moins puissant. En effet, redoutant un exécutif trop fort et qui pourrait conduire à l'apparition d'un nouvel Empereur Palpatine, il rassemblait les principaux sénateurs à la tête des Conseils les plus importants du Sénat. Le Conseil Dirigeant pouvait convoquer le ou la Président(e) en exercice, le Ministre d'Etat ou le Suprême Commandeur, pour une affaire de la plus haute importance. Toutefois, pour ce faire, le Conseil devait entamer une procédure appelée motion de destitution, à l'attention de l'une des trois plus hautes personnalités du gouvernement néo-républicain, et ce par l'appel d'un seul de ses membres. Il pouvait aussi s'opposer à l'élection du ou de la Chef d'Etat lors de son élection au Sénat. La présidence du Conseil Dirigeant de la Nouvelle République était assurée par une présidence tournante. Pour assurer sa défense, les trois personnalités citées ci-dessus avaient le droit de demander la cause de la motion et de présenter autant de témoins et de preuves qu'elles le désiraient. Elles pouvaient également assurer leurs défenses devant le Sénat si la motion venait à être soutenue par la majorité qualifiée des membres du Conseil Dirigeant.
En pleine Crise de la Flotte Noire, entre 16 et 17 après la Bataille de Yavin, le Conseil Dirigeant - dont la présidence était assurée par Doman Beruss (Conseil du Ministère en charge des affaires intérieures), et en remplacement du sénateur Krall Praget (Conseil de la Sécurité et des Renseignements), dépositaire de la motion de destitution - demanda la présence de la la Princesse d'Alderaan et Présidente en exercice, Leia Organa Solo, en son sein. Beruss présenta l'affaire et son instigateur, qui ne fut pas le sénateur Bothan Borsk Fey'lya (Conseil de Justice). Si Dall Thara Dru (Conseil du Commerce), pas plus que Behn-kihl-nahm (Conseil de Défense et Président du Sénat), ne dirent mot durant la séance, Praget exposa ses griefs, puis Rattagagech (Conseil de la Science et de la Technologie). Ce dernier fut interrompu par Praget, qui retira sa quatrième motion - l'incompétence - afin de couper court à l'exposé de l'Elomin. Finalement, Fey'lya tendit une main favorable à Leia, uniquement pour être défavorable envers Praget. La motion ne passa pas et Leia rentra soulagée chez elle, même si les avertissement de son ami Bennie ne lui remonta en rien le moral. Une deuxième motion fut présentée par Doman Beruss, soutenu par Fey'lya, lorsque Han Solo, mari de la Présidente, fut capturé après l'Assaut contre le Tampion. Officiellement, la Chef d'Etat étant juge et partie suite à la capture de son mari par les forces Yevethas de la Ligue Duskhan, commandée par le vice-roi Nil Spaar, le Conseil Dirigeant réclama qu'un Chef d'Etat par intérim lui succéda - le Bothan avait des visées sur le poste bien entendu.
La Présidente ayant refusé la motion, celle-ci fut présentée devant le Sénat Galactique. D'après l'article 5 de la Charte de la Nouvelle République, elle invoqua les pleins pouvoirs pour affronter Nil Spaar et ses troupes, puis annonça qu'elle quitterait son poste le jour après la défaite du vice-roi, contrecarrant la machination dirigée contre elle. Mon Mothma fut nommée à son poste, et ce jusqu'à la fin de l'Insurrection de Kueller, puis Leia le reprit au cours de l'Insurrection Corellienne.
Références
- Cracken's Threat Dossier, 1997
- Le Défi du tyran, 1996
- Le Bouclier furtif, 1996