Le lieutenant Telsij Cayr aurait pu être promise à un bel avenir : jeune pilote de la Nouvelle République, elle fut assignée au Wing Aggressor du colonel Horton Salm lorsque le Haut Commandement de l'Alliance confia à celui-ci la charge de mener l'assaut contre l'astroport d'Oradin lors de la bataille pour Brentaal IV. Hélas, alors que son unité approchait en rase-mottes la cible, les Intercepteurs TIE du 181ème Groupe de Chasse Impérial qui étaient présents en couverture fondirent sur les vulnérables Y-Wings des Aggressors, qui ne purent se défendre : en l'espace de quelques secondes, elle vit son ailier être abattu par les redoutables pilotes du Colonel Baron Soontir Fel, et son tour ne tarda pas...

En dépit de l'assurance de son artilleur, le Sullustéen Kin Kian qui prétendait pouvoir "avoir" le TIE/I qui les prenait en chasse, le Y-Wing fut touché et percuta la mer. Le choc causa à Telsinj Cayr des blessures incurables, lui arrachant la jambe et perçant son œil. Ce n'est qu'au prix de grands efforts qu'elle parvint à sortir de son appareil et à nager jusqu'au rivage, où elle fut récupérée par les néo-républicains et conduite dans un hôpital de campagne.

Bien que grièvement blessée, les droïdes médicaux parvinrent à stabiliser l'état de Cayr à l'aide d'implants cybernétiques. Quelques mois plus tard, alors que les préparatifs de la mission visant à récupérer Sate Pestage sur Cutric battaient leur plein et que Fel avait rejoint les rebelles, Telsinj Cayr vint se présenter à lui, prenant bien soin de préciser qu'elle était l'une de ses victimes, ce à quoi il ne sut que répondre, pensant qu'elle voulait qu'il lui demande pardon pour les blessures qu'elle avait subies. Mais rien n'était plus éloigné du véritable désir de Telsinj qui, lui serrant la main, lui affirma qu'elle était fière de combattre à ses côtés désormais, et lui demanda s'il accepterait de voler avec elle lorsqu'elle pourrait de nouveau le faire - car elle espérait pouvoir retourner au combat dès que possible et ne désespérait pas de pouvoir voler à nouveau -, ce que Soontir accepta.