Tarin.

Originaire d'un monde inconnu, Tarin était un employé d'une usine d'armement de la célèbre Corporation Czerka basée sur Belgaroth à l'époque de la sanglante Guerre des Clones. En dépit de l'affiliation officielle des installations à la République Galactique, il se laissa apparemment corrompre par un duo de Sénateurs de Coruscant pour produire illégalement dix mille Grenades Innervantes FEX-M3 destinées à la Confédération des Systèmes Indépendants. Lorsque le gestionnaire Reep Tonith du Clan Bancaire Intergalactique débarqua sur place pour prendre livraison de la commande, l'Humain fut dans l'obligation de lui révéler un retard de production. Confronté à la colère et aux menaces verbales du Muun, il demanda un délai supplémentaire de douze heures de manière à honorer ses engagements.

Alors que les choses semblaient rentrer dans l'ordre, un Droïde de Combat B1 signala la présence d'un intrus à proximité des premières caisses prêtes à être livrées. Tarin ordonna aussitôt aux automates de tirer sur l'intrus, à savoir le Sergent Marrt de la 182ème Légion de la Grande Armée de la République. Sous les décharges ennemies, le fantassin se retira dans les marécages où ses trois hommes l'attendaient. Le soldat et trois de ses frères, en l'occurrence Knuckles, Chatter et Recon, avaient en effet été chargés de vérifier si les accusations de trahison qui pesaient sur la fabrique étaient fondées.

En voyant les éclaireurs s'échapper ainsi, le compatriote de San Hill perdit son sang froid. Tarin le rassura en lui expliquant que leurs adversaires finiraient par rencontrer un dangereux Droidbreaker. Sa prémonition s'avéra exacte puisque le quatuor subit l'attaque de l'une de ces féroces créatures. Seul Marrt sortit indemne de la confrontation. Afin de venger ses subordonnés tombés, le gradé revint sur ses pas pour détruire la cargaison des Séparatistes avant qu'elle ne quitte la planète. Face à son offensive solitaire, Tonith jugea préférable de prendre la fuite à bord de son transport personnel. Tarin fut quant à lui capturé et interrogé par les autorités sur l'identité de ses supérieurs. Il fut incapable de répondre à cette question. On ignore encore à ce jour s'il ignorait vraiment le nom des politiciens malveillants où s'il préféra se taire pour éviter d'éventuelles représailles de leur part. Par chance, les données comptables rapportées par l'officier rescapé permirent tout de même de les confondre.