Natif de la planète Brentaal IV, dans le Secteur Bormea, Jerrod Maclain était considéré comme le plus farouche loyaliste à la République Galactique sur sa planète. Après une carrière politique au sein du sénat local dans la formation politique principale, il s'opposa fermement aux méthodes de Shogar Tok et à sa prise de pouvoir. Lorsque les forces républicaines, menées par Shaak Ti, parvinrent à faire reculer les forces de la Confédération des Systèmes Indépendants, et que la bataille finale se solda par la mort de Tok, Maclain obtint du Chancelier Suprême Palpatine le poste de gouverneur planétaire, qui marqua l'apogée de sa carrière.

Néanmoins, loin de résister à l'appât du gain, il passa une alliance avec les Maisons de Brentaal, c'est-à-dire les principales puissances planétaires finançant l'économie du transport de biens. D'une période qui alla de la fin de la Guerre des Clones aux mois qui suivirent la Bataille de Yavin, Jerrod Maclain devint l'un des hommes les plus riches de Brentaal. Utilisant des spationautes qu'il payait gracieusement, il offrait à ses alliés - situés dans un panel conséquent de planètes allant du Noyau à la Bordure Extérieure - des biens rares et des produits manufacturés de luxe pour acheter leurs soutiens. Une autre partie de ces spationautes était utilisée pour divertir les Douanes Impériales pendant que les cargos remplis à ras-bord échappaient aux contrôles. Sa fortune lui avait permis de corrompre la grande majorité des officiels de Brentaal, y compris les Douanes Impériales planétaires et une partie des cadres de la Marine Impériale installée dans le secteur.

Toutefois, ses activités furent stoppées net lorsque Palpatine chargea le Grand Amiral Rufaan Tigellinus d'une enquête sur sa personne, accusé d'être à la tête d'une alliance avec la famille Dajaal, à la tête d'une puissante organisation commerciale. Cette affaire avait été sans nul doute éventée par les ennemis de Maclain. On ignore si l'enquête parvint à son terme et il est probable que Jerrod Maclain ait été remplacé par Lon Isoto à la demande d'Ysanne Isard - s'il n'avait pas été muté ou arrêté à l'issue de l'enquête.