La Guilde des Mercenaires de Coyn était la principale organisation de mercenaires de la planète Coyn. Les hommes engagés répondaient directement à l'En'Tra, c'est-à-dire le Roi-Maître, qui exigeait des nobles qu'ils fournissent un quota de soldats et de mercenaires. Chose importante à noter, une partie des bénéfices touchés par la Guilde était reversée à l'En'Tra. Les mercenaires entraient en général au service des personnalités en vogue du Secteur Elrood, mais aussi à celui de corporations recherchant des gardes du corps ou des gardes pour leurs installations. La Guilde possédait des bureaux ouverts en permanence sur Elrood, Torina, Derilyn et Lanthrym.

Néanmoins, si la Guilde refusait se prêter ses membres aux forces de l'Alliance Rebelle, elle estimait devoir le faire pour l'Empire Galactique puisque Coyn était - partiellement - sous occupation : ainsi, la Guilde loua ses services au Général Afren Hul, qui ne sortait jamais sans son escorte de douze hommes.

Pour entrer dans la Guilde des Mercenaires, chaque membre potentiel devait avoir fait ses preuves au combat. Il n'y avait pas de restriction d'âge mais l'entrée dans ce club très fermé coûtait cent Crédits, plus une allocation de cinquante Crédits par an. La Guilde retenait aussi 15% de la paie des mercenaires, ces derniers ayant la possibilité, en revanche, de bénéficier d'une réduction de 10% sur les modèles d'Armure de Bataille Coynite et sur les armes traditionnelles, comme le Coyn'skar et la Dague D'skar. Entrer au sein de la Guilde était presque aussi prestigieux qu'être membre de la garde d'honneur de l'En'Tra : tout mercenaire qui venait à rompre son contrat, quitter le champ de bataille, se retourner contre son employeur, ou faire la démonstration de sa trahison, venait à être considéré comme af'harl, c'est-à-dire au mieux un esclave, au pire un Coynite mort.

Après la Bataille d'Endor et la naissance de la Nouvelle République, les Coynites reconnurent la nouvelle entité politique, d'autant qu'elle en vînt à procéder à la Conquête de Coruscant. Dès lors l'En'Tra refusa les ordres impériaux et prêta soixante-quinze mille mercenaires à la Nouvelle République.