Produit par les criminels pour les criminels, le fusil disrupteur DXR-6 du syndicat Tenloss est l'une des armes les plus abjectes jamais créée, capable de réduire en quelques millisecondes un être vivant -ou même un objet- en un petit tas de molécules désolidarisées dans les douleurs les plus intenses, et d'infliger aux personnes ayant eu la chance de ne pas y laisser leur vie des blessures monstrueuses et incurables, sans que son tir ne puisse être stoppé par le moindre blindage ou champ de force. Comme tous les disrupteurs, le DXR-6 fonctionne de la même façon qu'un blaster à ceci près que, grâce à l'utilisation de quantités de gaz très importantes et d'un excitateur suralimenté, il peut émettre une rayon de particules à l'énergie autrement plus importante qu'un blaster standard, lui permettant même de désintégrer des blindages de duracier.

Au vu de la puissance et du caractère haineux d'une pareille arme -le fait que la clientèle du Syndicat Tenloss soit composée d'agents du Soleil Noir, d'esclavagistes, d'assassins, de mercenaires sans scrupules et de chasseurs de primes est révélatrice- le DXR-6 est illégal dans toute la galaxie, sa possession restant le chemin le plus court pour son porteur vers la chambre de désintégration. En fait, afin d'entraver le développement des disrupteurs, à peu près toutes les puissances d'envergure galactique -qu'il s'agisse de l'Empire Galactique, de l'ancienne république, du CSA ou même des Hutts- ont un jour ou l'autre mené des opérations offensives contre les usines du syndicat Tenloss, mais la seule conséquence fut le déplacement de la production vers des milieux souterrains : celle-ci est désormais manuelle et pour ainsi dire artisanale, tandis que la vente ne se fait plus que de main en main, après une enquête approfondie sur l'acheteur.

Par conséquent, la possession d'une telle arme est un symbole de puissance, tant en raison de son pouvoir destructeur que du fait qu'elle marque une certaine protection du Syndicat Tenloss sur son porteur : Jurga le Hutt considéra son DXR-6 comme le symbole de son autorité, jusqu'au jour où il finit désintégré par un employé mécontent...