Droïde portier TT-8L
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- TT-8L
- 2.5 m
Le pardessus est plutôt pas mal, mais un pantalon blanc avec des bottes en toumon ? Revenez quand vos yeux sauront voir ce qu'est le style.
__Glambot, le désagréable videur TT-8L du Club Caraveg de Coruscant
Élu par les lecteurs de l'holomagazine Popular Automaton pour le classement annuel de l'industrie droïde comme le droïde « le plus agaçant », le Droïde portier TT-8L s'attira beaucoup de haine par son rôle de videur et le fait que tout le monde n'était pas assez important pour passer son contrôle.
Créé à l'origine par Serv-O-Droid pour servir principalement aux nantis, le TT-8L travailla comme fouine de vestibule pendant plus de 4 000 années standard. Plusieurs modèles furent également produits au cours des siècles, du Y7 vaguement menaçant au XSS décoré.
Ce droïde, contrairement aux apparences, ne se contentait pas d'être un œil au bout d'une tige. D'une position fixée d'opération, généralement près d'une porte ou d'une entrée, le droïde restait immobile et attendait que les bruits de pas d'un visiteur à l'approche ne déclenche ses senseurs auditifs pour confronter, après scanner, les paramètres physiques du nouveau venu à sa banque de donnée interne et annoncer l'arrivée à son maître, qui pourrait faire entrer la personne ou demander plus d'informations. L'objection comme quoi une holocaméra de surveillance pourrait faire le même travail pour beaucoup moins d'argent vient tout de suite à l'esprit et était à l'origine de la politique de Serv-O-Droid de ne vendre leurs droïdes qu'aux riches, habitués aux serviteurs. Cette stratégie de vente élitiste atteignit son paroxysme avec le modèle richement décoré qu'était le XSS.
Son corps de deux mètres et demi de long, véritable amalgame d'ornements argentés brillants, de gemmes synthétiques incrustées et de subtils effets parcheminés, avait beau être boulonné au sol, le TT-8L/XSS possédait toutefois une certaine portée de mouvement grâce à ses articulations multiples, évoquant le mouvement d'un serpent cloué par la queue. Sa lentille optique en verre bleu assurait plus la fonction d'une paire de macrobinoculaires et était protégée par un obturateur en bronze lorsqu'elle était inactive.
Serv-O-Droid réalisa plus tard que sa machine d'observation pourrait avoir d'autres utilisations que la simple indiscrétion, notamment pour les criminels, les reclus et autres paranoïaques qui avaient grand besoin d'un automate qui pourrait interroger les visiteurs suspects et détecter leurs armes, et créa donc le modèle Y7 beaucoup plus conflictuel que ses prédécesseurs. Contrairement au XSS, il ne possédait qu'un seul joint à la base de son tronc et donc était beaucoup moins fluide. Il avait également été dépouillé de tout ornement pour ne plus conserver que sa carapace en duracier noir. Son œil central, protégé par une paroi rétractable, était capable de scruter quelqu'un même en lumière basse, d'illuminer autant qu'un projecteur et de scanner des zones entières dans les domaines infrarouges et ultraviolets. Mais parce que l'intelligence basique de la matrice du TT-8L ne suffisait pas toujours à satisfaire pleinement les méfiants, Serv-O-Droid installa un sous-programme activable à distance afin que le droïde puisse être contrôlé à tout moment par un garde de sécurité. Un des exemplaires les plus connus de cette unité reste celui auquel eut affaire C-3PO pour entrer dans le palais du seigneur du crime Jabba le Hutt, peu avant que Luke Skywalker ne s'y rende pour sauver Han Solo.
Références
- The New Essential Guide to Droids, 2005
- Le Retour du Jedi (BD), 2004