Droïde Mouchard
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Etes-vous sûr que le mouchard électronique est en sûreté à bord de leur vaisseau ? Je prends un terrible risque, Vader. Il serait préférable que tout se passe bien.
Les mouchards électroniques étaient en général de discrets petits assemblages pouvant être suivis à distance. Leur utilisation première était le repérage de biens volés ou l'envoi de signal de détresse en cas d'urgence mais il arrivait souvent que ceux-ci soient employés pour l'espionnage. C'est dans l'optique de rendre ces objets moins détectables que les agences d'espionnage inventèrent le Droïde Mouchard.
A la base, ce modèle de droïde, pas plus grand qu'une main humaine, servait de véhicule au mouchard qu'il allait installer, exploitant sa petite taille pour se faufiler là où tout être organique ne pouvait se rendre et utilisant sa capacité de mouvement pour éventuellement déplacer un mouchard susceptible d'être découvert. A l'image des mouchards qui pouvaient être actifs, émettant alors un signal pouvant être détecté par sa propre cible, ou passifs, ne pouvant être repérés que par des senseurs spécialement calibrés, les Droïdes Mouchards pouvaient aussi bien écouter une conversation que saboter un hyperdrive et ainsi livrer un vaisseau sans défense à ceux qui remonteraient le signal.
Le Droïde Mouchard HMOR était une production particulièrement vicieuse du Département Impérial de Recherche Militaire. Ce modèle était doté d'un moteur à répulseurs ainsi que d'un assortiment de roues, pour les environnements où tout champ répulseur étranger pourrait déclencher une alarme, mais aussi d'un bras rétractable lui permettant de déposer le mouchard qu'il portait sur son dos. Fort de sa base de données contenant les plans de plus de 4 millions et demi de vaisseaux et speeders, le droïde pouvait promener ses poursuivants tandis que le dispositif espion dissimulé faisait son oeuvre. Mais chacun de ces exemplaires était également équipé de deux Drones traqueurs explosifs et d'un deuxième bras rétractable pouvant projeter un jet d'acide si corrosif que même le duracier ne lui résistait pas. Ainsi, s'il venait à être capturé, le droïde pouvait provoquer un maximum de dégâts avant de s'autodétruire.
Le Faucon Millenium eut d'ailleurs le déplaisir d'abriter un HMOR après sa fuite de l'Etoile Noire I. Mais R2-D2 le repéra à l'arrivée du vaisseau à la base de Yavin IV et le détruisit avant que celui-ci ne cause davantage de problèmes.
Références
- The New Essential Guide to Droids, 2005