B-Wing
- Chasseurs
- Ackbar
- Slayn & Korpil
- 16.9 mètres
- 2 lance-torpilles à protons
- 45 kilogrammes
- 1 pilote
- N/E
- 90 [60 RU]
- 60 [125 SBD]
- 60 MGLT / 2390 G (91MGLT ?)
- x2
- N/E
- 30 / 50 / 75 U.S.
- 1 semaine
- 43 (65 ?) DPF (approx.)
- 220.000 crédits neuf
- 950 km/h
Les années précédant la Bataille de Yavin furent pour l'Alliance Rebelle quelque peu douloureuses : alors qu'elle ne disposait pas d'une flotte conséquente de vaisseaux capitaux, ses chasseurs subissaient une véritable saignée face aux frégates d'escortes et croiseurs légers impériaux. Afin de faire face à ce danger, l'Alliance Rebelle et plus particulièrement le Commander Ackbar entrèrent en contact avec les Verpines des colonies de Slayn et Korpil, avec l'aide desquels ils mirent en chantier le Projet Shantipole dont l'aboutissement fut le B-Wing, qui devait remplacer le Y-Wing.
Conçu pour être capable de donner le change à n'importe quel vaisseau capital de taille inférieure ou égale à une frégate, le B-Wing fut dans les faits, de son entrée en service à son retrait, le plus puissant chasseur de l'Alliance. Il emportait en effet un véritable arsenal monté sur des emplacements modulaires, dont la dotation traditionnelle - qui pouvait varier selon les objectifs de mission - était la suivante : un double Autoblaster Gyrhil 72 monté sur le cockpit, trois canons à ions légers ArMek SW-7a au bout de chaque aile, un puissant canon laser d'assaut Gyrhil R-9X, un lance-torpilles principal à l'extrémité de l'aile principale, et un lance-torpille à protons Krupx MG9 (chacun des lanceurs possédant six projectiles) situé juste au-dessus des réacteurs. L'efficacité de ces armes était d'autant plus importante que l'appareil était équipé d'excellents senseurs Fabritech ANv-9q intégrant une antenne de détection à tachyon PH-5s, et d'une grille d'analyse de danger primaire à courte portée PK-8f qui, combinés à l'ordinateur de traque Fabritech ANq 3.6 et au système holographique IN-344-B, donnaient aux armes une très grande précision à courte portée et facilitaient leur synchronisation deux à deux.
Afin d'infliger le moins de contraintes physiques possible à l'appareil lorsqu'il devait manoeuvrer et assurer une stabilité pour la plate-forme d'armement qu'était le B-Wing, les Verpines conçurent un système unique de cockpit gyrostabilisé : quelle que soit la position de l'appareil, l'habitacle reste horizontal tandis que le reste du vaisseau effectue une rotation autour de lui. Hélas, en plus de rendre l'appareil très dur à piloter, ce système était fréquemment victime de pannes du fait de sa fragilité, ce qui entraînait, outre la fin de sa stabilité, de grande difficultés de manoeuvre et une réduction significative de sa vitesse. Néanmoins, le fait que ce grand chasseur ne possédât qu'une aile lui offrait une faible signature radar et donc augmentait l'effet de surprise lors de ses attaques.
Conçu pour mener des assauts surprises contre des convois et installations impériales et soutenir les vaisseaux capitaux rebelles lors de batailles spatiales, le B-Wing était équipé d'un ordinateur d'astronavigation Microaxial LpM-549 et d'un motivateur d'hyperpropulsion Slayn & Korpil HYd-997.
Cependant, le B-Wing possédait nombre de failles : du fait des très grandes quantités d'énergie produites par son réacteur à ionisation - cellules énergétiques cryogéniques Vinop O2 - et ses quatre convertisseurs énergétiques Slayn & Korpil JZ-5g7, les systèmes de l'appareil étaient fréquemment confrontés à des surchauffes, cela en dépit des deux grosses bouches d'aération situées sur le côté de son aile principale, ce qui provoquait nombre de pannes en situation de combat, dont la plus fâcheuse était sans conteste celle du stabilisateur gyroscopique. Mais quoi qu'il en soit, le plus gros défaut du B-Wing était sa tragique vulnérabilité : ses quatre réacteurs à poussée fusionnelle Slayn & Korpil JZ-5 cadencés à 290 KTU ne le propulsaient guère qu'à 2390 G / 60 MGLT en lui donnant une très médiocre manoeuvrabilité, et aussi bons que fussent ses boucliers déflecteurs Sirplex Zr-41 et son blindage en alliage au titane, ils ne parvenaient pas à compenser ces lacunes, ce qui faisait du B-Wing une proie facile face aux puissants et rapides TIE Interceptors de la Marine Impériale. Ainsi, lors du raid rebelle sur la Ceinture de Fara, un escadron entier de B-Wings fut exterminé par les unités de Chasseurs TIE/ln présentes sur place.
En dépit de sa vulnérabilité, les succès du B-Wing ne doivent pas être oubliés : lors de sa première mission opérationnelle, il causa une réelle panique parmi les pilotes impériaux, totalement déstabilisés face à cet appareil à l'allure étrange, tandis que les unités de B-Wing engagés dans la bataille d'Endor connurent de francs succès. Outre l'Alliance Rebelle puis la Nouvelle République, le B-Wing fut adopté par nombre de groupes de pirates dès les années suivant la Bataille d'Endor, et par des forces de défenses planétaires une trentaine d'années plus tard.
*Nota : les statistiques en matière de vitesse et de maniabilité des jeux de LucasArts paraissant trop élevées par rapport à celles données par le NEGVV et les WEG, nous ne les faisons apparaître qu'à titre indicatif entre parenthèses, sans leur accorder véritablement de foi. *
Références
- Galaxy Guide 5: Return of the Jedi, 1990
- The Essential Guide to Vehicles and Vessels, 1996
- The New Essential Guide to Vehicles and Vessels, 2003
- The Thrawn Trilogy Sourcebook , 1996
- Rebel Alliance Sourcebook, 1994
- Strike Force: Shantipole, 1988
- Le Retour du Jedi (BD), 2004